Sélectionné pour vous :  Plaintes à la CRIEF contre l'ex ministre des Mines, le DG de la SONAP et cie : "il n’y a eu aucune réaction ni d’acte posé par le parquet spécial" (plaignant)

Labé : l’étrange mort de la quarantenaire Mariama Ciré Diallo au marché central

Une femme âgée d’une quarantaine d’année est décédé dans la soirée du lundi 29 juillet au Yenguema du marché central de Labé. Selon nos informations, la victime Mariama Ciré Diallo, originaire de la sous préfecture de Diari traînait depuis quelques temps une maladie. Interrogée par notre correspondant basé à Labé, kadiatou Diallo, l’une de ses proches a relaté les circonstances de ce décès.

« Hier, elle est venue au marché pour écouler ses produits et elle s’est plaint de douleur au niveau du pied. Elle a fait sortir la marchandise et malheureusement elle n’a pas pû revendre. Du coup, elle est rentrée le dans le magasin de stock pour se reposer. Elle est restée toute la journée et c’est aux environs de 16 heures qu’elle a succombé. Elle est décédée dans mes mains au marché Yenguema. Elle était originaire de Diari centre. Depuis que je l’ai connue, nous ne nous sommes jamais disputées. Je prie tout le monde de l’accompagner par des prières et bénédictions », a-t-elle imploré.

Aussitôt informée, une équipe d’agents de la protection civile s’est rendue sur les lieux pour le constat. Le corps de la victime a été transporté à la morgue de l’hôpital régional de Labé. Interrogé par notre correspondant, Docteur Mohamed Chérif Diallo, médecin légiste a apporté quelques précisions.

« Effectivement, hier nous avons reçu le corps d’une dame âgée de 45 ans aux environs de 18 heures. D’après les témoignages, elle aurait ouvert sa place pour vendre. Malheureusement, vers 14 heures son état s’est empiré. Vu que son état ne s’améliorait pas, elles ont décidé de chercher un moyen de déplacement afin de l’amener à l’hôpital pour consultation et le décès est survenu entre-temps. Nous l’avons reçu à travers les urgences. Nous avons fait un examen du corps et nous avons informé le procureur à qui la décision appartient de restituer. Vu qu’il n’y a pas de violence sur le corps et les circonstances plaident en faveur d’une mort naturelle, nous avons procédé à la restitution du corps à la famille », a-t-il expliqué.

Sélectionné pour vous :  Samedi d'assainissement : les autorités communales de Matoto durcissent les mesures contre ceux qui jettent les ordures dans la rue

A rappeler que la victime laisse derrière elle quatres enfants dont 3 filles.

Labé, Bachir Diallo pour Siaminfos.com

Laisser une réponse
Share to...