Pita: le centre de santé de Timbi-Madina confronté à d’énormes difficultés dans la vaccination des enfants
La sous préfecture de Timbi-Madina dans la préfecture de Pita est confrontée à d’énormes difficultés liées à la vaccination des enfants. En dépit de la volonté des autorités à lutter contre les maladies dangereuses, la vaccination des enfants dans cette localité reste une préoccupation majeure pour les autorités sanitaires. Lors de son passage dans cette sous préfecture, notre correspondant s’est entretenu avec le chef du centre de santé de Timbi-Madina.
Alhassane kadiatou Bah a saisi l’opportunité pour expliquer la fréquentation de cette structure sanitaire par les femmes en état de famille avant d’exprimer ses inquiétudes pour ce qui est de la vaccination des enfants.
« Comme pour le moment le gouvernement a mis le paquet pour ce qui est de la prise en charge de certaines pathologies, nous recevons beaucoup de femmes enceintes qui viennent pour les consultations prénatales. À date, nous pouvons nous en réjouir compte tenu de la fréquentation du centre de santé par les femmes en état de grossesse. Elles viennent faire des consultations et prennent le carnet de façon gratuite. Mais seulement, c’est la vaccination des enfants qui nous fatigue beaucoup. Il y a des mamans qui sont mobiles et qu’on ne trouve malheureusement pas sur place lors des campagnes de vaccination. Malgré qu’il y a des agents de relais communautaires qui procèdent à des sensibilisations, il y a certains parents qui affichent une résistance quand des agents sont déployés pour vacciner leurs enfants. Nous nous déplaçons parfois par force ou nous appelons les autorités pour qu’ils nous viennent en aide. Il y a certains enfants qui prennent une dose et malheureusement qui n’achèvent pas le reste de la dose à prendre. Il y a des vaccins qui font mal c’est vrai, mais cela ne doit pas décourager les parents pour que l’enfant ne puisse pas prendre le reste de la dose. Il s’agit des vaccins contre la polyomelite, la rougeole entre autres. Cela constitue une difficulté pour nous. C’est pourquoi je vais demander à nos mamans et sœurs d’accepter de faire vacciner leurs enfants. La santé, c’est une affaire de tous. Si un enfant n’est pas vacciné et connaissant certaines maladies dangereuses, il peut contaminer tout le monde », a-t-il fait cas.
Labé Bachir Diallo pour siaminfos.com.