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Cas Abdoul Sacko: Elie Kamano, « frappé par la flagrance des pratiques liberticides orchestrées par ce cartel civilo-militaire… »

L’arrestation d’Abdoul Sacko, coordinateur national des Forces Sociales de Guinée, suscite une vague d’indignation au sein de la société civile et du monde artistique. Enlevé à son domicile par des éléments des forces spéciales dans la nuit de ce mercredi, 19 février 2025, son interpellation est perçue comme une nouvelle illustration de la « répression exercée par la junte au pouvoir », selon plusieurs activistes des droits de l’homme.

Parmi les premières voix à réagir, celle de l’artiste Élie Kamano, qui a exprimé sa colère dans un post Méta.

«Je viens d’apprendre par voie de presse l’enlèvement par force de mon cher ami et acteur de la société civile Abdoul Sacko par les éléments des forces spéciales à 4 heures du matin, à son domicile », a-t-il dénoncé, avant d’ajouter :

«À l’allure où vont les choses, je ne pourrais jamais bâillonner ma plume lorsque je suis frappé par la flagrance des pratiques liberticides orchestrées par ce cartel civilo-militaire dénommé CNRD», a-t-il dénoncé.

Cette arrestation s’ajoute à une longue liste d’opposants politiques, d’activistes et de leaders d’opinion arrêtés ou portés disparus sous le régime du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD).

Dans son message, Élie Kamano exige la libération immédiate de plusieurs figures de la contestation.

«Libérez Abdoul Sacko, libérez Marouane, libérez Aliou Bah! Montrez-nous les cadavres de Foniké, Billo, Sadiba et autres. Vos dents ne sont pas plus blanches que les linceuls de nos frères tombés à N’Zérékoré», a-t-il indiqué.

MAD pour siaminfos.com 

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