Ibrahima Sory s’en prend au Premier ministre: «S’il y a aujourd’hui des problèmes en Guinée, il en est responsable»
Lors d’une conférence de presse animée ce lundi, 13 octobre 2025 à la maison de la presse de Guinée, le coordinateur national de l’Union sacrée des forces vives de Guinée accuse le Premier ministre guinéen d’être « responsable » de tous les problèmes dont souffre le pays actuellement sur le plan politique. Dr Ibrahima Sory Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’explique par le fait de la rupture du cadre de dialogue qu’il met à l’actif de Bah Oury.
Président du parti ADC-BOC et coordinateur de l’union sacrée des forces vives de Guinée, Dr Ibrahima Sory Diallo dit à qui veut l’entendre que l’actuel Premier ministre est celui qui a « piétiné » le cadre dialogue entrepris par son prédécesseur, Dr Bernard Gomou.
«Depuis que le CNRD est venu, on s’est mis directement à leur service pour participer au dialogue… Ce dialogue là, est interrompu depuis l’arrivée de l’actuel Premier ministre, il faut le rappeler. L’actuel Premier ministre, qui est venu de politique, a piétiné le dialogue. Ça, il faut le reconnaître. Si aujourd’hui, il y a des problèmes en Guinée, le problème de la transition, il en est responsable. Parce que, c’est un acteur de la société civile, qui est Dr Bernard Gomou, qui a pris le courage d’aller vers les sièges de tous les partis politiques en Guinée, avec les braves dames facilitatrices, ils sont partis nous rencontrer pour nous inviter au dialogue. On est venus. Un politique qui disait hier, rien ne va, le CNRD n’était pas bon. Il devient Premier ministre, il piétine le dialogue», a-t-il dénoncé avant de prendre pour responsables tous les acteurs politiques guinéens par rapport à la situation sociopolitique actuelle du pays.
«Par en droit, nous, politiques, on est responsables de ce qui est en train de se passer dans le pays. Si c’était un acteur de la société civile qui avait fait ça, on allait dire que la société civile est vendue, c’est des opportunistes. Mais c’est un acteur politique qui n’est pas le moindre, qui a quand même appartenu à toutes les dynamiques. Si on parle de l’histoire qui s’est passée pendant Dadis, ils étaient les acteurs, c’étaient les organisateurs. Aujourd’hui, en tant que Premier ministre, il devait quand même éviter les erreurs du passé. Mais au lieu de passer par le dialogue, il a préféré aller vers des annonces au public pour nous informer. Mais ce n’est pas des annonces comme ça qui peuvent construire le pays», signe et persiste Dr Ibrahima Sory Diallo.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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