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Gestion de la transition : « Je constate avec préoccupation que nous revenons à la case de départ » (Dr Gouressy Condé)

Depuis plusieurs mois maintenant, les autorités de la transition et les Forces Vives de Guinée sont à couteaux tirés. Chose qui conduit à des manifestations et prolonge la crise politique. Une situation qui inquiète certains observateurs et leaders politiques.  C’est le cas du président du parti ARENA.

Dr Gouressy Condé qui dit être préoccupé de la situation actuelle du pays, porte son regard sur la situation actuelle menée par le CNRD : « Je constate avec préoccupation que nous revenons à la case de départ, c’est-à-dire que le manque de confiance et le manque de retenue nous poussent à la violence de tous les côtés. Mais encore une fois, nous sommes dans un pays souverain, un pays libre et indépendant. Nous avons un Etat et nous avons un gouvernement. La responsabilité de la paix incombe prioritairement à l’Etat et au gouvernement. C’est la volonté politique affichée pour construire la confiance, pour éviter la méfiance pour nous amener au dialogue véritable. Moi je pense que ceux qui sont de l’autre côté du rideau aujourd’hui, qui manifestent aujourd’hui sont aussi des Guinéens et quelque part, ils ont quelque chose à dire. C’est une question d’écoute, il faut qu’on s’écoute, moi j’en appelle à la raison. J’en appelle les uns et aux autres à un esprit de dialogue c’est ça qui est important et que le gouvernement revoie sa copie pour mettre en œuvre un cadre véritable de dialogue », a lancé l’ancien médiateur de la République avant de parler de la méditation des chefs religieux entre le gouvernement et les Forces Vives de Guinée.

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« Aucune médiation n’est de trop, mais nous voulons qu’une médiation guinéenne soutienne toute médiation internationale. Ce n’est même pas une question de médiation, c’est une question de volonté de paix affirmée. Il y a des risques à prendre certainement, c’est pourquoi y a un préalable. Il faut restaurer la confiance, un préalable auprès des uns et les autres pour avoir la garantie nécessaire. Aujourd’hui, les gens ont plutôt peur, aujourd’hui les gens sont dans la méfiance et certains même sont dans la rancune et c’est très tôt ça. En deux ans, on ne peut pas se construire des ennemis de cette manière-là. Que le gouvernement de la transition revoie sa position et se donne des voies et moyens d’un véritable dialogue politique inter-guinéen digne de ce nom », a-t-il suggéré chez nos confrères de FIM FM ce mercredi, 17 mai 2023.

 

 

Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

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