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Scission de quelques départements ministériels en Guinée: « Je ne vois pas la pertinence de cette décision »

Les autorités de la transition ont décidé de reconfigurer l’architecture gouvernementale. Dans un décret rendu public dans la soirée du lundi 30 juin 2025, le Général Mamadi Doumbouya a procédé à une légère restructuration de l’organigramme ministériel. Au total, ce sont cinq (5) Ministères qui ont été scindés en deux.

Au lendemain de cette annonce, les réactions fusent de partout. C’est le cas de Younoussa Baldé, responsable des affaires électorales à la fédération de l’UFDG de Labé qui dit ne pas comprendre les raisons de cette décision.

« Je me demande la pertinence de cette décision de scinder plusieurs Ministères sachant surtout que nous sommes en période de transition. La logique voudrait que les autorités guinéennes songent maintenant à la fin de la transition. On a une priorité qui n’est pas celle d’augmenter des départements ministériels. Si ça ne tenait qu’à l’UFDG, je dirais même que 30 départements ministériels c’est beaucoup en cette période de transition. Vous savez, cette multitude de Ministères impacte forcément sur le train de vie de l’État. Il y a assez de dépenses liées à cette augmentation de Ministères. Dans un pays, il faut que dans le budget, nous parlions de dépenses et d’investissements. C’est par exemple songer à la construction d’édifices publics et non penser uniquement aux charges de fonctionnement. C’est pourquoi je vous dis que je ne vois pas la pertinence de cette décision », a-t-il fait savoir.

Poursuivant, le responsable des affaires électorales à la fédération UFDG de Labé dit ne pas être surpris de cette décision. À l’en croire, cela va encore créer des dépenses colossales supplémentaires à l’État.

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« À côté, je ne suis pas surpris. L’objectif des autorités, c’est de s’arranger avec leurs soutiens. En plus des mouvements de soutien qui sont créés chaque jour par-ci et par-là, vous devez comprendre que ce sont des mouvements qui sont entretenus et financés. Donc, s’il faut en plus de tout cela créer cinq nouveaux départements ministériels, c’est grave. Cela est synonyme de créer cinq budgets de fonctionnement supplémentaire. Il faut penser aussi aux voitures de commandement. Au Sénégal par exemple, ils sont à environ 19 millions d’habitants mais ils sont à peu près à 25 départements ministériels », a-t-il indiqué.

Labé, Bachir Diallo pour siaminfos.com

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