Après son arrêté interdisant l’organisation de la soirée dénommée « DIOR » sur toute l’étendue de sa juridiction communale, le président de la délégation spéciale de Siguiri a expliqué davantage les motivations de sa décision. Souleymane Koïta, rassure devant notre micro, que cette soirée devient aujourd’hui la source de l’encrage de l’homosexualité en Guinée.
En restant dans l’esprit de son arrêté interdisant cette soirée dans sa zone pour cause de dépravation des valeurs et mœurs, le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Siguiri, estime que les soirées « Dior » sont organisées dans l’optique de faire la promotion du lesbianisme dans le pays.
« C’est que le mode vestimentaire n’est pas du tout approprié, le langage tenue lors de ces soirées n’est pas approprié et nous tendons vers le lesbianisme en Guinée. C’est cela la réalité. C’est l’un des motifs. Et l’autre raison pour nous, c’est qu’on ne veut pas voir, nos épouses, nos sœurs et nos filles dans cette cheminée. Nous voulons avoir des jeunes filles qui proposent des projets concrets au autorités afin qu’on les aider à travers des fonds d’appui aux ONG. Nous voulons que nos sœurs et filles, fassent des danses qui ont trait à nos danses sociétales qui n’atteignent pas du tout la pudeur publique », a-t-il indiqué avant de faire appel à toutes les autres communes du pays afin de barrer la route à cette nouvelle mode fureur pour les jeunes filles du pays.
« Le président de la République a nommé cette délégation spéciale pour qu’elle s’occupe du processus du progrès de nos communautés. Je crois que nous nous sommes les garants de cela. Et je crois que les autres communes doivent aussi accepter de suivre les pas du conseil communal de Siguiri afin qu’on puisse barrer la route à ces soirées sur toute l’étendue du territoire national », persiste-il.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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