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Ténue des élections en 2025: Dr Ibrahima Sory trouve le ministre des AE mal placé pour faire une telle annonce au nom du gouvernement 

La sortie du ministre des Affaires Étrangères continue d’alimenter les débats au sein de la classe politique guinéenne. Interrogé à ce sujet ce vendredi, 20 septembre, Dr Ibrahima Sory Diallo, président du parti ADC-BOC, a dénoncé les déclarations du chef de la diplomatie guinéenne selon lesquelles, les élections n’auront lieu en Guinée qu’en 2025.

A en croire l’ancien député à l’Assemblée nationale, ces déclarations devraient plutôt venir du président de la transition ou le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.

« Cette voie n’est pas officielle. Ce n’est pas la voie indiquée qui doit nous parler des élections. Le ministre des Affaires Étrangères s’occupe des affaires étrangères du pays. Les affaires politiques, y a un ministère chargé des affaires politiques. C’est à ce dernier de nous donner des informations sur les élections. Le président de la transition n’a qu’à prendre ses responsabilités. Lorsqu’une décision ne vient pas du président de la République, encore moins du conseil des ministres, on ne doit pas annoncer cela. Ce n’est pas possible. Aucun document, aucun décret, aucune décision administrative n’a fait cas. Nous, on apprend cela par un ministre des Affaires Étrangères que les élections ne seront organisées qu’en 2025. J’ai beaucoup de respect pour mon grand frère Morisanda Kouyaté, mais ce n’est pas la voie indiquée », a martelé Dr Ibrahima Sory Diallo.

Par ailleurs, notre interlocuteur appelle à l’ouverture d’un dialogue franc entre le CNRD et la classe politique pour redéfinir la transition et ajuster sa durée.

« Aujourd’hui, ce qui nous préoccupe, c’est l’ouverture d’un couloir de dialogue entre le CNRD et la classe politique. Donc, si le CNRD s’attèle à ça, on va redéfinir le contenu de la transition, ajuster. S’il faut aller à 1an, 2 ans ou 50 ans, c’est dans les discussions ça peut arriver. Ils n’ont qu’à apaiser ce pays. Nous, nous voulons la paix. C’est pourquoi nous avons accepté de répondre à l’appel du président du CNT à Kindia », a-t-il dit.

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Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

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