Insalubrité à Conakry : « Chaque sachet jeté dans la rue…est un acte d’irresponsabilité collective » (ministre de l’Hydraulique)
Aux yeux de bon nombre d’observateurs avertis, Conakry renvoie l’image d’une capitale peu reluisante. En cause, l’insalubrité bat son plein à maints endroits de Conakry. Alors que les autorités peinent à trouver une solution définitive, le ministre de l’Hydraulique et des Hydrocarbures tente du mieux qu’il peut de changer la donne.
Pas plus tard que vendredi, 17 octobre 2025, Aboubacar Camara et sa suite ont effectué une visite nocturne sur le tronçon Wanindara T7 :
« Il a été expressément demandé à Monsieur le Maire de Tombolia de prendre toutes les dispositions nécessaires pour libérer l’autoroute des amas d’immondices et mettre en valeur les espaces publics attenants. Dès les premières heures de la matinée du vendredi 17 octobre 2025, l’ensemble des équipes communales s’est mobilisé sur le terrain, traduisant une volonté claire d’action et de résultat. Les premiers constats, à la tombée du jour, se révèlent très encourageants, témoignant d’une dynamique de changement amorcée. Ce processus se poursuivra dans la durée, avec l’appui déterminé du Gouvernorat de Conakry, afin d’assurer la durabilité des interventions. Parallèlement, les équipes techniques travaillent activement à la finalisation des textes réglementaires relatifs à la création de la Brigade de Salubrité, dont la mission principale sera de lutter contre les comportements inciviques et de garantir une application effective des règles de propreté et d’assainissement dans la cité », indique le ministre de l’Hydraulique et des Hydrocarbures avant de lancer un message à l’ensemble de ses concitoyens :
« La propreté d’une ville n’est pas seulement une affaire d’État : c’est avant tout le reflet du civisme de ses habitants. Aucune réforme, aussi ambitieuse soit-elle, ne saurait prospérer sans la participation consciente et active des citoyens. Chaque sachet jeté dans la rue, chaque déchet abandonné sur la voie publique est un acte d’irresponsabilité collective qui freine notre développement et dégrade notre image. L’heure est venue d’adopter une nouvelle culture urbaine, fondée sur la discipline, la responsabilité et le respect de l’espace public. Ensemble, faisons de nos villes des espaces propres, sûrs et dignes à l’image des ambitions que porte notre Nation », a-t-il martelé.
Mohamed Lamine SOUARÉ pour Siaminfos.com
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