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Aboubacar Soumah à la junte guinéenne : « Une transition politique ne peut se réaliser de manière pacifique que par la voie consensuelle »

Vraisemblablement à entendre certains politiques, l’étau va se resserrer autour du pouvoir de Conakry dans les jours à venir. Suite à l’échec des pourparlers avec le Premier ministre, les Forces Vives de Guinée, annoncent une série de manifestations dans le grand Conakry et sur toute l’étendue du territoire national. Si de nombreux observateurs craignent le regain de tension, Aboubacar Soumah impute la responsabilité à la junte guinéenne.

Sans passer par le dos de la cuillère, le leader du parti GDE soutient que c’est le seul recours qui leur laisse aujourd’hui : « En tout état de cause, le pays n’appartient pas à un groupe d’hommes, à un clan. Le pays n’en saurait appartenir non plus à des gens non élus qui à travers des moments ont bénéficié des avantages de l’État pour avoir des équipements nécessaires, et qui viennent s’accaparer du pouvoir du peuple en utilisant la force, en voulant imposer au pays leur volonté qui n’est pas dans le cadre de la loi, et imposer au pays tout ce qu’ils veulent, parce que ce qui se passe aujourd’hui en Guinée il faut être en Guinée pour le savoir et l’accepter, ça ne se passe nulle part ailleurs. Nous avons utilisé toutes les voies, nous avons passé par les autorités morales, nous avons voulu passer par les femmes, par les jeunes. Tout le monde a parlé même les imams, onous n’avons que cette voie de manifestation pacifique sur l’étendue du territoire national pour que l’opinion nationale et internationale sache que ce qui se passe en Guinée n’est pas la volonté populaire. », a-t-il lâché sur FIM FM avant de faire un commentaire sur l’échec des pourparlers initiés par les leaders religieux :

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« Ils ont tout été humiliés parce qu’ils pensaient qu’ils allaient avoir des difficultés avec nous autres. (…) Nous avons accepté l’inacceptable, on a eu des petits problèmes avec la base lorsque nous avons reporté nos manifestations. Les manifestations sont consacrées, même la charte qu’ils ont élaborée eux-mêmes dans son article 8, ils ont prévu la liberté de manifestation. Ceux qui penseront ainsi c’est de la mauvaise foi. D’abord, nous entamons ces manifestations pacifiques, je précise, c’est pour que les autorités de la transition comprennent qu’une transition politique ne peut se réaliser de manière pacifique que par la voie consensuelle, ça c’est le premier point. Que tous les Guinéens soient ensemble pour que nous puissions sortir de cette transition qui n’a que trop duré. Ceux qui pensent que ça va impacter négativement, c’est faux. Si nous voulons sortir de cette transition, nous n’avons même pas six mois à perdre dedans », estime-t-il.

Mohamed Lamine Souaré pour siaminfos.com

 

 

 

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