Adresse à la nation de Mamadi Doumbouya: « un autre engagement qui ne sera pas respecté », selon Youssouf Camara de l’UFDG
Le discours de l’an du Président de la transition sur la télévision nationale avait été un véritable echec pour l’opinion publique qui s’attendait à de grandes actions politiques sur la finalisation de la transition . Il y’a deux en arrière après l’élaboration du chronogramme de la transition avec la CEDEAO qui devait prendre fin le 31 décembre 2024. Depuis cet engagement le Général Doumbouya et ces deux portes paroles de la présidence et du gouvernement avaient plusieurs fois insisté sur le respect des 24 mois et que le Président de la transition ne fera pas une seconde à la tête du pays. À la grande déception du peuple et de la communauté internationale cet engagement ne seras pas tenu. Nous savons bien que la parole du soldat est sacrée . Le caractère sacré de la parole réside aussi dans nos coutumes et traditions de l’Afrique depuis la nuit des temps. Une nouvelle promesse a été faite pour 2025 . Si cette promesse est sincère , elle doit être détaillée car l’organisation des élections obéit à plusieurs préalables qui sont : le cadre institutionnel, ( la constitution et le code électoral), la question du fichier électoral, l’organe de gestion des élections et le budget des élections . À date aucun de ses préalables ne sont accomplis , on continue a trompé le peuple comme des bambins . À un moment donné on doit mettre fin à toutes ses bêtises en restant debout comme un seul homme pour résister face a la forfaiture et l’arbitraire. L’histoire politique de notre pays doit être une priorité pour l’ensemble de nos compatriotes , rester dans l’inaction nous plongera dans des lendemains incertains. Le Ghana et le Sénégal sont au rendez vous de la démocratie à travers la force des institutions et l’expression du suffrage universel, tandis que nous, nous continuons la résignation face à une dictature aveugle. Signé : Youssouf Camara membre du bureau exécutif national de l’ufdg et coordinateur communal du FNDC