A Coyah, les autorités ont procédé ce mardi, 8 octobre à la présentation de près d’une tonne de cannabis à la presse locale. Cette drogue selon le commissariat central de la localité, a été saisie dans un magasin qui appartiendrait à un certain Ibrahima Sory Traoré, à Kakoulimayah.
Devant des hommes de médias mobilisés pour les circonstances, le commissaire central de police de Coyah a révélé des détails sur les circonstances de cette saisie.
« A la suite des informations remontées par mes services de renseignement de l’existence d’une cour comportant une maison annexe où existe une quantité de drogue, j’ai instruit de monter un geut à pins avec le poste de police de Toguiron. Ceux-ci ont procédé à la saisie de cette quantité de chanvre indien au domicile de Ousmane Traoré, dans le district Kakoulimayah où ces colis sont stockés », a-t-il expliqué.
Présent sur les lieux, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Coyah a rassuré la population que cet acte sera jugé conformément à la loi. Ce, pour que le mis en cause serve d’exemple.
« C’est une saisie record de près de 26 ballons de chanvre indien. Et comme vous le savez, le trafic du chanvre indien est devenu un phénomène sociétal dans la préfecture de Coyah. Et, se retrouver ce matin avec une telle saisie, on ne peut que s’en réjouir. Parce que chaque quantité de drogue vendue sur le terrain à un citoyen, c’est la criminalité qui flambe. Donc par ce geste, les agents viennent de mettre fin à un trafic qui ne dit pas son nom. Cet acte qui n’est pas un acte isolé, ne sera pas impuni. Nous allons inviter la presse et la population de Coyah à cette audience pour qu’une réponse pénale soit donnée au comportement fautif de ce présumé détenteur de chanvre indien », a-t-il indiqué.
Interrogé à chaud au moment de la saisie, le mis en cause avait déclaré que cette quantité de drogue lui appartient, et qu’il était chargé de l’acheminer chez le fournisseur qui habite à Benna Tassen. Des déclarations qu’il a carrément changées devant la presse ce jour, en disant haut et fort qu’il n’avait pas connaissance du contenu de ces ballons de chanvre indien, qui frôlent une tonne.
« J’ai un ami qui s’appelle Morigbè, on s’est connu depuis longtemps, il vit en Sierra Leone. Donc, c’est lui qui m’a mis dans cette affaire là. Cette saisie a été effectuée dans un magasin, sur un chantier. Ce n’est pas pour moi, c’est pour Morigbè, c’est lui qui connait ces gens-là. Mais, le colis a été pris avec moi. J’étais cde la drogue. Il m’avait dit qu’il devrait faire un dépôt de jus commando, et moi, j’étais sûr de ça. Si je savais que c’était de la drogue, je n’allais pas recevoir. Parce que d’habitude, il envoie les jus commando. C’est la première fois qu’on me prenne avec de la drogue. J’étais censé le lui déposer là-bas. C’est pour cela qu’il m’a négocié. Et, je ne savais pas que c’était , a-t-il déclaré.
Après sa présentation à la presse, le mis en cause a été conduit au commissariat central pour les enquêtes approfondies, avant d’être éventuellement déféré au parquet du tribunal de Coyah pour la suite de la procédure.
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