Derniers instants d’Elhadj Ousmane Fatako ‘’Sans loi’’ : un de ses fils explique les circonstances dans lesquelles il est décédé

Le président de la coordination nationale de la communauté des Foulbhés et Hali Poular, est décédé dans la nuit du dimanche 26 à lundi 27 mars 2023, à l’hôpital sino-guinéen, où il a été admis d’urgence, après un malaise. Une disparition qui attriste sa famille biologique, ainsi que le peuple de Guinée. Son décès survenu à 23h50, a fait savoir un de ses fils.

Visiblement ému, Amadou Oury Baldé, est revenu sur les circonstances dans lesquelles son père a rendu l’âme.

« Hier, comme tous les jours, on a fait la rupture du mois saint de ramadan avec lui, on a fait la Nafila  ( prière surérogatoire, ndlr) ensemble. Elhadj a fait sa Nafila debout, par après, il nous a fait des bénédictions. Des bénédictions qu’il avait l’habitude de nous faire à un court temps trois ou cinq minutes. Mais hier, il a pris son temps, c’est comme s’il nous disait au revoir. Il a fait environ dix ou quinze minutes de bénédictions après nous sommes restés en famille, toute la famille était là. Il y avait un environnement jovial. Il nous a dit qu’il avait des invités, certains d’entre nous ont quitté les lieux », a-t-il fait savoir d’entrée avant de poursuivre :

« Ces personnes sont venues s’entretenir avec lui. Il a souhaité aller à la toilette, il n’a pas fait cinq minutes. A sa sortie, il s’est rassis au niveau de la terrasse. Mon frère Thierno Souleymane l’a trouvé là-bas, il a dit papa que-est-ce qui ne va pas ?  Il a répondu je ne me sens pas bien, il faut voir si tu peux trouver mon inhalateur qui est dans la voiture. Nous sommes partis, mais on n’a pas trouvé l’inhalateur. Je suis parti à la pharmacie pour acheter un. À mon retour, ça n’allait toujours pas. En commun accord avec son médecin, on a décidé de partir à Ignace Deen, mais ce dernier nous a fait savoir qu’il peut l’observer à l’hôpital sino-guinéen. Nous sommes partis. En cours de chemin, il m’a dit d’aller doucement parce que moi j’allais à vive allure. Il n’arrêtait pas de faire la prière jusqu’à notre arrivée aux urgences. Sur son lit, il n’arrêtait pas de faire la prière également. On a vu notre papa s’éteindre sous nos yeux », a-t-il expliqué.

N’Daïry pour Siaminfos.com