Dans la journée du jeudi, 11 mai 2023, le ministre porte-parole du gouvernement a apporté des précisions sur la libération de Foniké Menguè, Ibrahima Diallo et Billo Bah, tous des responsables du Front national pour la défense de la constitution. Alors qu’on parle de libération sans condition des activistes de la société civile, Ousmane Gaoual Diallo fait savoir que cette libération « ne signifie pas la fin des poursuites judiciaires » contre ses responsables du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).
Selon le ministre des Télécommunications, c’est une mise en liberté provisoire, tout en affirmant qu’ils ont été mis à la disposition des religieux après leur demande pour la décrispation du climat.
Une démarche d’ailleurs rejetée par le pool d’avocats qui parle de violation des procédures judiciaires. Parlant de libération sous condition, comme le soutient Ousmane Gaoual Diallo, un des avocats a martelé : « Cela a été dit je ne fais que répéter, nos clients ont été libérés sans condition aucune et on les a obligés de sortir de la prison », dénonce Me Salifou Béavogui.
Sauf changement de dernière minute, le procès des responsables du FNDC s’ouvrira le mardi 16 mai, prochain au tribunal de première instance de Dixinn :
« Nous sommes fin prêts pour le procès mais tenant compte du passé y a eu plusieurs personnes qui ont été libérées comme ça, Il n’y a jamais eu de procès. Y a même des condamnés à des peines lourdes qui occupent les sphères les plus élevées de l’administration. Même certains qui parlent aujourd’hui, eux-mêmes sont dans la même situation les dossiers sont là », a-t-il fait savoir.
Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com