Gal Doumbouya, candidat à la présidentielle? « Aujourd’hui, il y a une promotion et une justification de sa candidature », selon Cellou Dalein
La probable candidature du général Mamadi Doumbouya à la présidentielle future continue de prêter à débat dans le paysage politique guinéen. En prenant la parole mardi, 08 octobre sur TV5 monde dans Afrique journal, le président de l’UFDG a laissé entendre que le président de la transition guinéenne va lui-même très bientôt annoncer sa candidature à cet effet.
Le président de l’union des forces démocratiques de Guinée n’a aucun doute quant à la volonté du général Mamadi Doumbouya de se porter candidat à l’élection présidentielle prochaine. Pour Cellou Dalein Diallo, cela se justifie par le niveau de campagne que sont en train de faire des membres du gouvernement. L’acteur politique n’oublie pas le fait que la junte dit-il, est en train de « renier ses propres engagements « .
« Il faut d’abord savoir que la junte a renié tous ses engagements, y compris ses trois engagements forts. Elle s’était engagée à protéger les libertés publiques et les droits humains. Elle s’était engagée à organiser avec diligence le retour à l’ordre constitutionnel par des élections transparentes et inclusives. Elle s’était engagée à ce que les membres de la transition, les responsables de la transition ne participent pas à ces élections. Ça a suscité une certaine confiance et un soutien de toute la population guinéenne. Or, tous ces engagements sont trahis aujourd’hui. (…) Tous ces porte-parole, tous les membres du gouvernement, aujourd’hui, il y a une promotion et une justification de sa candidature. Et vous allez apprendre dans quelques jours qu’il est candidat. Et donc, il aura trahi son serment. (…) Vous avez écouté les membres du gouvernement, à toutes les campagnes qui sont organisées aujourd’hui dans le pays pour justifier sa candidature et pour promouvoir sa candidature, alors qu’il a prêté serment de ne pas le faire. À plusieurs reprises, il s’est engagé. Sur le plan moral, s’il le faisait, ce serait vraiment quelque chose d’extrêmement grave. Quelqu’un qui prétend diriger le pays, qui ne respecte pas sa parole, sur le plan moral, ce n’est pas bon. Et sur le plan juridique, il a préparé une charte de la transition dans laquelle il a mis en bonne place l’interdiction faite aux membres, aux responsables de la transition, l’article 46 », a-t-il fait savoir.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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