Victimes de licenciement de la part de la société UMS depuis janvier 2022, près de 300 jeunes guinéens sont toujours en quête d’une justice. Ces employés qui tirent le diable par la queue demandent l’implication des autorités de la transition afin qu’ils puissent être rétablis dans leurs droits.
En conférence de presse dans l’après-midi de ce mercredi, 12 avril 2023, Maoud Diaby, coordinateur du Collectif des travailleurs de UMS dénonce les licenciements « abusifs répétitifs » au sein de la société UMS.
« Aujourd’hui, c’est un millier de travailleurs que la direction générale de la société UMS a licencié sans règlement. Si vous vous rappelez en 2018 sur le cas de Aboubacar Sidiki Mara, UMS a licencié 164 employés. Jusqu’aujourd’hui, ils ne sont pas rentrés en possession de leurs règlements. Donc, nous 300 et autres personnes venons s’ajouter à la liste. Et deux semaines plutôt, UMS a dressé une liste d’un demi millier d’employés qu’ils ont envoyé en congé technique », a-t-il déploré.
Face à cette situation, le coordinateur du Collectif des travailleurs de UMS qui dit avoir subi trois arrestations pour le même dossier, invite l’Etat à leur venir en aide afin qu’ils soient rétablis dans leurs droits.
« L’Etat doit prendre ses responsabilités. L’Etat doit assumer ses responsabilités et ses engagements face à ces entrepreneurs et face à son peuple. Si les nouvelles autorités sont vraiment d’accord avec nous, qu’elles sont là pour une réforme générale et pour la jeunesse, alors nous prions humblement à l’autorité nationale, aux institutions étatiques susceptibles de gérer ce dossier, de donner droit à qui de droit. Nous sommes en train de faire notre mieux pour qu’on soit rétablis dans nos droits, mais l’Etat doit nous aider parce qu’à la base nous la population, nous le peuple, nous avons des informations. Des informations auxquelles, l’institution la plus élevée de ne peut pas avoir accès », a dit Maoud Diaby.
Abdourahmane Pilimini Diallo pour Siaminfos.com