Le SNE hausse le ton: « Tant que le statut particulier n’est pas signé, il n’y aura pas d’ouverture des classes «
Le SNE dit « Non » à la rentrée des classes le 06 octobre prochain sans la signature du statut particulier des enseignants. Le syndicat national de l’éducation a réitéré cette position ce mercredi, 10 septembre 2025 lors d’une assemblée générale regroupant tous ses représentants préfectoraux et régionaux à Conakry.
Le sort de la reprise des cours pour la session 2026 en Guinée est lié à la révision du statut particulier de 2006 en faveur de tous les enseignants du pays. Sans la signature de ce statut qui reste pour des enseignants un moyen essentiel pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, l’école guinéenne risque de connaître des vacances prolongées, selon le syndicat national de l’éducation.
« On a rencontré le ministre et on nous a dit que le statut est presque à terme. Nous nous leur avons dit que tant que le statut particulier n’est pas signé, il n’y aura pas d’ouverture des classes. Et là, c’est une précision très importante parce qu’aujourd’hui, le syndicat est en position de force. Nous, on ne va pas sortir dans la rue et jeter des pierres. On ne va pas caillasser les bus. Non, nous resterons tout simplement à la maison. Et, ce sera les vacances prolongées. C’est pourquoi nous, on ne s’était pas focalisé sur le fétichisme des dates.
Si le gouvernement veut qu’il dise que la rentrée c’est le 30 octobre, nous ce qu’on demandera, c’est comment faire en sorte que le statut soit signé avant la rentrée des classes. C’est extrêmement important. Et ça dépend de notre avenir. Aujourd’hui, on a le pain sur un plateau d’or que nous devrons saisir parce que la rentrée n’aura pas lieu tant que le statut particulier n’est pas signé », persiste Michel Pépé Balamou.
Il faut signaler que cette position du syndicat national de l’éducation est aussi partagée par l’intersyndicale de l’éducation. D’où cet appel à unir les efforts pour l’obtention de gain de cause dans cette lutte.
« Il faudrait que tous les représentants qui sont là, qui sachent que nous devons travailler en synergie. Il n’y a pas de place à la peur ou aux doutes. C’est maintenant ou jamais. Donc, il faudrait qu’on soit mieux organisés, mieux routiers psychologiquement, matériellement et dans l’union pour que nous disons non à l’ouverture des classes tant que le statut particulier de l’éducation n’est pas signé », lance le secrétaire général du SNE.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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