Sélectionné pour vous :  Labé : rencontre entre les responsables de l'EDG et les jeunes après l'expiration de l'ultimatum

Les banques prêtent-elles de l’argent aux PME en Guinée ? Un consultant en management invite l’État à créer des « fonds de garantie » à partir du projet Simandou 

En Guinée, de nombreux jeunes avant ou après leur cycle universitaire ou professionnel, créent des petites et moyennes entreprises (PME). Pour faire fonctionner celles-ci, ils se dirigent vers les banques de la place dans l’espoir d’obtenir un prêt. Dans la plupart des cas, ces jeunes n’obtiennent pas gain de cause. Selon un consultant en management interrogé par notre rédaction vendredi, 26 juillet 2024, cela s’explique par le manque de garantie vis-à-vis des PME.

Pour changer la donne, Pepe Carlos Gbamou invite l’État à créer des « fonds de garantie » à partir des retombées économiques du projet Simandou.

« C’est une opportunité car le projet Simandou est le plus grand projet minier au monde. Si les revenus générés par ce projet sont bien gérés pour soutenir l’entrepreneuriat et le développement, ça pourrait être une opportunité, aider les entreprises, créer des emplois, donner des opportunités de partenariats aux entreprises pour rester en Guinée », a-t-il lancé d’entrée avant de poursuivre :

« Ce sont les banques qui financent souvent l’économie. Et en Guinée, les banques ne prêtent pas de l’argent aux petites et moyennes entreprises. Pourquoi elles ne le font pas, c’est parce qu’il n’y a pas de garantie. Là où il n’y a pas de garantie, les banques n’existent pas. Dans les autres pays, les banques prêtent de l’argent parce qu’il y a la garantie. L’État développe les fonds de garantie pour dire aux banques que si les PME n’arrivent pas à rembourser, elles peuvent se servir des fonds de garantie. Si l’État crée les fonds de garantie, les alimente, améliore leur gestion, et si le secteur privé notamment les banques a confiance à ces fonds de garantie, elles vont commencer à prêter de l’argent aux entreprises guinéennes pour investir. Le gouvernement doit mettre à profit les retombées économiques du projet Simandou pour créer les fonds de garantie, en y logeant l’une des recettes de ce projet pour rassurer les banques par rapport aux PME qui s’endetteront auprès d’elles », a-t-il suggéré.

Sélectionné pour vous :  Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Niger : malgré l’activation de la force d’attente, la résolution pacifique privilégiée

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com 

Tél. : 627 56 46 67  / 660 23 01 03 

E-mail : souaremohamedlamine56@gmail.com

Laisser une réponse
Share to...