Le grand Conakry a vibré au rythme des manifestations les 10 et 11 mai dernier suite au mot d’ordre lancé par les Forces Vives de Guinée qui avaient pour exigences le retour rapide à l’ordre constitutionnel, la libération des acteurs sociopolitiques entre autres. Des manifestations au cours desquelles des personnes ont perdu la vie. Pour éviter de tels scénarios dans l’avenir, le président par intérim du conseil national des organisations de la société civile guinéenne, demande aux militaires au pouvoir de diligenter les actions pour donner le pouvoir aux civils.
Elhadj Boubacar Fofana que nous avons interrogé par rapport à cette situation ne passe pas par le dos de la cuillère pour dire ces vérités à la junte guinéenne qui selon lui, s’identifie trop dans la <<théorie que dans la pratique>>. Concernant le recensement général de la population qui fait partie des dix points définis dans le chronogramme de la transition, cet activiste de la société civile demande à ce qu’il ait des actions sur le terrain allant dans le cadre de rassurer le peuple de Guinée.
<<Ce qui n’est pas compris par le CNOSCG, c’est la mise en place du terrain. Il faut réduire les micros ou les radios et agir sur le terrain, pour que la population comprenne le déroulement du chronogramme sur les faits. Par exemple, le recensement national. On veut maintenant voir les recenseurs sur le terrain. Parce qu’on sait que sans les statistiques normales de la population, aucune élection n’est possible. On sait qu’ils sont en train d’avancer, mais il faut que l’effort là soit visible par la population. Il n’ont qu’à réduire les paroles et agir sur le terrain>>, a-t-il lancé au micro de siaminfos.com
Cheick Fantamadi pour siaminfos.com