Comment prévenir la paix et la quiétude sociale dans le bec du perroquet ? La question préoccupe l’union pour le développement et la coopération. Elle vient de former une trentaine d’élus locaux issus de 15 collectivités frontalières avec le Libéria sur les méthodes de prévention et de gestion de conflits. C’est à Macenta que les acteurs se sont donné rendez-vous afin d’harmoniser les efforts.
Issus de 15 collectivités frontalières de Guéckédou et de Macenta, ces acteurs des synergies de paix harmonisent leurs efforts dans le cadre de la prévention et de gestion de conflits dans leurs localités respectives. L’union pour le développement et la coopération assure l’expertise de la mise en œuvre de l’initiative (UDEC).
<< C’est pour contribuer à la prévention de conflits à Guéckédou et à Macenta. Le projet touche 15 collectivités des deux préfectures. Nous avons estimé qu’il faut renforcer les capacités des acteurs de paix à travers la mise en place d’un cadre de concertation pouvant intervenir dans ces quinze (15) collectivités >>, nous dit Danso Camara, responsable de l’UDEC.
Système de veille et d’alerte précoce dans les communes rurales et urbaines, ces acteurs des synergies de paix se disent galvanisés par ce renforcement de capacité.
<<Le conflit est d’abord en nous mais nous devons le gérer et être prêtes à jouer notre rôle par la sensibilisation de nos enfants et de nos maris >>, a dit Christine Yombouno, membre de la Synergie des acteurs de paix de Macenta.
Échanger sur les expériences du passé, partager les connaissances sur les mécanismes de prévention et de gestion de conflits, voilà entre autres des volets abordés au cours de cette rencontre fédératrice de toutes les composantes de la société.
N’zérékoré, Lanceï Naboun, pour Siaminfos.com