Dans la préfecture de Macenta, le ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des personnes Vulnérables et ses partenaires intensifient la lutte contre l’excision. Dans la commune rurale de Bofossou, après leur identification et formation, les femmes leaders communautaires viennent d’être dotées des outils de saponification, de maraîchage et autres activités génératrices de revenus. Le but est de les orienter vers l’abandon systématique des violences basées sur le genre.
Dans la sous-préfecture de Bofossou, c’est une journée historique dans la lutte contre les mutilations génitales féminines. Ces séries de remise d’outils de saponification, de maraîchage et autres activités génératrices de revenus marquent l’engagement total des femmes leaders dans la lutte pour l’éradication complète de ce fléau. Les activités se déroulent sous l’égide de l’inspection régionale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables de N’zérékoré.
« L’accompagnement là, c’est pour permettre à ces femmes de nous aider à protéger les filles qui ne sont pas excisées dans les communautés et qui sont exposées aux risques de l’excision. Tous ces efforts sont consentis grâce au gouvernement de la transition pour que la femme soit indépendante, pour la femme soit autonome », a fait savoir Yozilé Zaoro Haba, représentant de l’inspection régionale de la promotion féminine de N’zérékoré.
Au total, 38 femmes mentors de de cette commune rurale située à 25 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Macenta bénéficient de ces équipements. Le message est clair, endiguer le phénomène de l’excision dans la localité, selon Elisabeth Douo Guilavogui, représente de la direction préfectorale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables de Macenta à cette cérémonie.
« L’appui qu’on leur a apporté, ce n’est pas à garder et refuser de faire le travail. C’est pour vous encourager de plus à ce que vous soyez fortes sur le terrain de lutte contre l’excision qui est formellement interdite par la loi », a-t-elle indiqué.
Signataire de plusieurs conventions et traités internationaux sur la protection des droits des femmes, notre pays, la Guinée voudrait à travers ces campagnes de sensibilisation honorer ses engagements.
N’zérékoré, Lanceï Naboun pour Siaminfos.com