Face au problème lié à l’électricité en Guinée, il faut trouver des solutions immédiates. C’est ce que lance le président du parti Bloc Libéral. Selon Dr Faya Millimono, il est d’abord impératif de commencer par restaurer le couvert végétal.
Cela fait plusieurs mois que la capitale Conakry et plusieurs autres villes à l’intérieur du pays, font face à un manque du courant électrique. Le gouvernement guinéen pour justifier cet état de fait, trouve comme argument le manque d’eau dans les barrages hydroélectriques. Une thèse soutenue par certains acteurs politiques du pays. C’est le cas par exemple de Dr Faya Millimono, qui pour la changer, préconise la restauration du couvert végétal. Ce, en luttant contre la déforestation et les feux de brousse, qui sont selon lui, sont les causes fondamentales du changement climatique dans le pays.
« Il faut aujourd’hui envisager des solutions alternatives immédiatement. Commencer à travailler, à reconstituer le couvert végétal guinéen et ça, ça doit amener des grands moyens. Premièrement, il faut que nous ayons une tolérance zéro face aux feux de brousse. Deuxièmement, il faut que la coupe de bois cesse et immédiatement. Si l’État veut sauver la forêt guinéenne, on peut aller vers des solutions alternatives: le gaz par exemple. Même si on le subventionnait, on ramènerait le souffre aux guinéens. Il y a d’autres alternatives qu’on peut utiliser aujourd’hui, parce que, pour 10 ans, pour 20 ans encore, il ne faut pas qu’on trompe les Guinéens. Il n’y aura pas d’eau dans les barrages, parce que la pluie ne tombe pas », a-t-il laissé entendre avant d’encourager l’Etat à migrer vers l’énergie solaire pour faire face au problème d’électricité.
« Nous pouvons nous orienter vers l’éolien. Nous pouvons nous orienter vers le solaire. Il fait soleil en Haute-Guinée, du 1er janvier au 31 décembre. Il y a d’autres solutions qu’on peut envisager, mais il faut que la consommation du charbon, qu’on exporte d’ailleurs aujourd’hui vers le Sénégal, vers le Mali, que cela cesse. Que la rentrée par centaine, de milliers de zébus qui détruisent nos restes de la forêt, s’arrête. Les bœufs qu’on a l’habitude d’élever ici, ne broutent pas les feuilles des palmiers. Mais les zébus broutent jusqu’aux racines », a-t-il fait savoir.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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