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Foniké Mengué et cie toujours pas jugés : Me Salifou Béavogui dénonce une détention « injuste et arbitraire »

En détention à la maison centrale de Conakry depuis plusieurs mois maintenant pour des faits d’attroupement illégal, destruction de biens publics et privés, Foniké Mengué et compagnie n’ont toujours pas été jugés. Selon Me Salifou Béavogui, un de leurs avocats, ces activistes de la société civile sont « injustement » détenus à la maison d’arrêt de Conakry.

Furieux contre l’incarcération sans jugement de ses clients, l’avocat dénonce une détention  » prolongée, injuste et arbitraire ».

 » Oumar Sylla alias Foniké Mengué, Ibrahima Diallo, Saïkou Yaya Diallo et Mamadou Billo Bah sont victimes d’accusation. Ils se battent pour la fortification de l’État de droit, la paix dans la société. Aujourd’hui, il sont en prison, pour leur conviction, pour leurs opinions. Dans ces dossiers, il y a des disfonctionnements. Si vous prenez le dossier de monsieur Oumar Sylla, comment peut-on comprendre que le 25 novembre 2022, qu’une décision intervienne, le 26 novembre qu’on fasse le pourvoi, le 5 décembre qu’on fasse la déclaration de pourvoi, le 25 janvier que le dossier soit transmis à la cour suprême sans la pièce maîtresse qui est l’élément essentiel qui est l’acte du pourvoi et le pourvoi du procureur général pour que la cour statue. Tout ça est de l’injustice pure et simple, c’est de l’arbitraire, c’est de l’arrestation arbitraire, c’est de la détention arbitraire, c’est de l’emprisonnement injuste d’activistes de la société civile pour leurs opinions dans la concecration de l’État de droit et de la justice dans notre pays  », dénonce maître Salifou Béavogui avant de pousser le bouchon un peu plus loin.

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 » Si le premier voyage du dossier a fait deux mois sans être examiné, maintenant qu’il y a des actes irrecevables dans le dossier, en une semaine, que le dossier soit examiné! Si c’est la cassation, que la décision soit cassée, si c’est le rejet, que ça soit rejetté pour qu’on puisse avancer dans le dossier bloqué, mis dans le tiroir  », dit-il.

 

 

Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

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