Retrait des agréments des médias en Guinée : Le secrétaire général de la FIDH dénonce une « mesure liberticide… »
Comme à l’interne, le retrait des agréments et le démantèlement des installations des certains médias privés guinéens par les autorités en place est vigoureusement condamné à l’international, notamment par les organisations de défense des droits humains.
La Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH) et ses organisations membres et partenaires se disent préoccupées par cette décision des autorités militaires qui intervient à sept mois de l’échéance fixée par le CNRD et la CEDEAO pour un retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.
Pour Drissa Traoré, secrétaire général de la FIDH, «c’est une première en Guinée depuis la libéralisation du secteur des médias en 2005. Cette mesure liberticide viole le droit à l’information, c’est une entrave grave à la liberté de la presse et à la liberté d’expression. Nous sommes très préoccupées », a-t-il laissé entendre.
Dans cette sortie, la FIDH et ses organisations membres et partenaires rappellent que la république de Guinée est partie à l’essentiel des instruments juridiques internationaux et régionaux qui garantissent la liberté de la presse et la liberté d’expression.
Ces organisations de défense des droits humains invitent donc le Gouvernement guinéen à créer toutes les conditions pour l’expression de la démocratie et de l’état de droit dans le pays.
Abdourahmane Pilimini Diallo pour siaminfos.com
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