Taux de croissance, niveau d’endettement de l’État, franc guinéen, investissements : le ministre guinéen de l’Économie fait une mise au point
Dans le but d’assurer un développement socio-économique durable en Guinée, les autorités ont initié l’ambitieux dénommé « Programme Simandou 2040 ». Un programme dont la mise en œuvre nécessite la mise en place d’un certain nombre de mécanismes. Il s’agit notamment du Fonds Souverain de Guinée. Prenant part à un séminaire dédié à la mise en place dudit fonds, le ministre de l’Économie et des Finances s’est exprimé sur la santé de l’économie guinéenne. Du taux de croissance au niveau d’endettement de l’État en passant par la stabilité du franc guinéen et le niveau des investissements, Mourana Soumah, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a fait une mise au point.
D’entrée, il a laissé entendre que « nous pouvons retenir qu’avec la rigueur des gestions que le président Général Mamadi Doumbouya a impliquée depuis 3 ans et demi, la Guinée a renoué avec un niveau de croissance économique record, nous amenant en 2025 à près de 7,1% de variations. Cela est une preuve tangible de la santé d’une économie en dynamique qui est en croissance continue. Cette croissance rapportée en 2026, se chiffre aux alentours de 10%, c’est un pari gagné. Il faut également citer un autre indicateur important, c’est le taux d’inflation qui est totalement maîtrisé. On a quitté un taux d’inflation à 2 chiffres, là on est en 2025 à 3%. Le niveau d’endettement de l’État, on est en dessous de 40%, l’un des plus maintenus en Afrique. Nous pouvons aussi citer le resserrement du prix de change entre le marché officiel des devises et le marché parallèle. On parle de la stabilité du franc guinéen c’est parce qu’il y a une tendance de resserrement entre le prix des devises au marché officiel et le prix des devises au marché parallèle », précise-t-il avant de souligner :
« Nous avions été classés deux années successives par la Banque Mondiale comme étant l’un des pays le plus performant en terme de décaissement. Il y a trois ans, le budget national de développement, on n’avait jamais 35% des investissements. Aujourd’hui, on est à près de 50% en terme d’investissements qui sont gérés par le BND. Et ça, c’est une prouesse, c’est une action d’autorité qui nous induit dans une dynamique de réalisation plutôt des résultats tangibles en terme de construction des routes, d’infrastructures qui sont un peu les conséquences d’un cadre macroéconomique totalement stable », se réjouit le ministre guinéen de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com
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