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Ténue des élections en Guinée courant 2025: le fédéral du parti Model à Labé réagit aux déclarations du ministre des Affaires Étrangères

En prélude au sommet de la francophonie prévu début octobre à Paris, le ministre guinéen des Affaires Étrangères, Dr Morissanda Kouyate a déclaré jeudi, 19 septembre 2024 que toutes les élections pouvant conduire au retour à l’ordre constitutionnel se tiendront en 2025. Au lendemain de cette déclaration, la réaction des acteurs politiques locaux n’a pas tardé.

À Labe, notre correspondant a interrogé le fédéral du parti mouvement démocratique libéral dirigé par Aliou Bah. Docteur Abdoulaye Kore Diallo soutient que ces déclarations n’engagent que le ministre des Affaires Étrangères avant de préciser que le glissement du calendrier ne peut se faire de façon unilatérale.

« Les autorités de la transition cherchent depuis longtemps ce glissement. Mais s’ils veulent vraiment tenir ces élections en 2025, ils n’ont qu’à appeler les acteurs politiques pour discuter avec eux des modalités de ce glissement. S’il y aura glissement, de toutes les façons, il faut qu’on en parle. Parce que l’Etat, c’est nous tous. Même l’avant-projet de nouvelle constitution, aucun Guinéen n’est au courant de ce qui est dedans. Ils ont programmé cette adoption de la nouvelle constitution d’ici fin 2024. Mais vu la situation actuelle, c’est peut être en 2025 que cela se fera. C’est pas tenable parce que je ne vois rien de rassurant », a-t-il lâché.

Poursuivant, le fédéral du parti model à Labé estime que la junte au pouvoir a un agenda caché. C’est pour cette raison qu’il fait une invite aux autres partis politiques pour un front commun.

« La junte a un agenda caché et je vous le dis franchement. Ils sont en train de préparer quelque chose et on les attend impatiemment. Le recensement administratif a vocation d’état civil ( RAVEC) est tres important, mais j’estime que c’était à un président démocratiquement élu de le faire. A travers ce RAVEC, il cherche juste à gagner du temps. Peut être l’année prochaine aussi, ils vous diront que c’est en 2026 parce qu’il n’y a pas une lueur d’espoir. Ils n’ont qu’à respecter leurs engagements sinon après le 31 décembre 2024, on verra ce qu’il faut faire. Je demande aux acteurs politiques de s’unir et former un front commun pour voir comment il faut s’en sortir. A la population, je leur demanderai de rester calme et s’unir. En cas de mobilisation, nos militants répondront pour trouver une solution radicale pour notre pays », a-t-il ajouté.

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Labé, Bachir Diallo pour siaminfos.com

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