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Publication des résultats partiels du CEE: « On ne peut pas en tant que pays, donner des notes ronflantes aux enfants » (Ansa Diawara)

Depuis la publication des résultats partiels du CEE, les voix s’élèvent contre la décision du ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation. Mais pour les responsables du département, la décision est bien fondée dans la mesure où pour les trois communes et trois préfectures concernées, il a été décidé de reprendre la correction. Ce, après le constat d’une surnotation des élèves.

Dans une interview accordée à notre rédaction, Ansa Diawara, porte-parole du ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation a révélé les raisons de la publication de ces résultats partiels.

« C’est le travail effectué qui a été tout de suite proclamé. C’est le travail effectué qui a été sanctionné. Et pour ce premier résultat, on dit que c’est une satisfaction quant au pourcentage d’admission aux différents niveaux.

Il faut rappeler que ce n’est pas nouveau. Ce qui est arrivé là, c’est l’application pure et simple des règlements généraux des examens et concours nationaux. Il a été constaté dans ces localités des irrégularités au niveau de la correction. Les principes et règlements généraux sont clairs là-dessus. Quand il y a de telles situations, deux situations s’offrent à nous. La première situation, c’est d’annuler l’examen dans ces localités. La deuxième situation, c’est de reprendre la correction dans ces localités. Donc, il a été constaté une surnotation des élèves. Or, les objectifs fondamentaux que nous visons, c’est premièrement mettre tous les enfants sur un même pied. Tous les enfants de la République, d’ailleurs tous les citoyens ont les mêmes devoirs et droits.

Donc, de ce point de vue-là, on ne peut pas privilégier une localité au détriment d’une autre. Non! Donc, il faudrait que les mêmes traitements soient partout. Premier objectif. Le second objectif, c’est de faire la promotion de l’excellence au détriment de la médiocrité.

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On ne peut pas, nous, en tant que pays, en tant que nation, donner des notes ronflantes aux enfants. Ça, c’est les tromper. Parce qu’un jour, ils ne seront pas sous les cieux de la Guinée. Ils vont être sous les cieux d’autres pays. Et nous sommes en compétition bien entendu avec les autres pays du monde », martèle le porte-parole du ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation avant de poursuivre son argumentation:

« Est-ce qu’il faudrait les traiter légèrement ou les traiter sérieusement pour qu’ils soient compétitifs au plan international ? Voici les deux objectifs qui nous ont animés, qui animent monsieur le ministre. D’ailleurs, tout le gouvernement. Donc, aujourd’hui, il est question de reprendre la correction du CEE au niveau de ces zones après constatation. Les enfants, ce qu’ils ont fait, c’est ce qui va être sanctionné. Les trois communes ont été vérifiées. Il reste les trois autres préfectures, Fria, Forécariah et Faranah. La correction va commencer rapidement, les résultats seront donnés. Ce qui est fait est plus grand que ce qui reste. Donc, on ne peut pénaliser les 99% pour 1%. Non! Y a combien de préfectures et communes ? Vous avez 33 préfectures, plus les 6 communes de Conakry. Si nous parlons anciennement sans parler des nouvelles créations, ce qui fait 39. Si sur 39, il n’y a que 6 qui sont concernées, il fallait proclamer les résultats et régler très rapidement ce qui reste », indique Ansa Diawara.

Ibrahima Camara pour sialinfos.com

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