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Aliou Bah du MoDel aux politiques : « Si tu ne veux pas de quelqu’un en démocratie, prends ton… »

Au mois de mars dernier, le Sénégal a connu l’élection d’un nouveau président, le cinquième de son histoire. Aux dires de nombreux acteurs politiques africains et guinéens, notamment le président du Mouvement démocratique libéral (MoDel), il s’agit d’un bel exemple sur le vieux continent. Cependant, Aliou Bah rappelle aux politiques que force doit rester aux populations.

Lors de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti le week-end dernier, il a tenu à donner un « cours » de démocratie à ses détracteurs :

« Puisqu’ils ont décidé de s’égarer dans ces histoires confuses de panafricanisme et autres, le Sénégal a rappelé que la démocratie est encore possible. Puisque la démocratie, contrairement à ce qu’on fait croire, ce ne sont pas des individus qui dictent les choses à faire, c’est plutôt la population qui a la possibilité de choisir. Il faut donner la possibilité aux populations d’élire les maires, les députés, un président de la République. S’il est à la hauteur ou pas, c’est la population qui fait l’arbitrage. En démocratie, seuls les électeurs sont souverains, c’est eux qui sont propriétaires du pouvoir. Si tu penses que tel n’est pas bon, dis-lui de se mesurer à toi à la compétition. Il n’y a pas une histoire de dire entre les vieux et jeunes il y a tel ou tel, allons à la compétition. Celui qui va gagner la sera et tout le monde va voir. Celui qui va perdre le sera et tout le monde va voir. Si tu ne veux pas de quelqu’un en démocratie, prends ton bulletin, vas voter contre lui, fais campagne contre lui, c’est tout ce que tu peux faire. Mais tu n’as pas à t’asseoir et demander à quelqu’un de l’exclure. L’arbitre en démocratie, c’est l’électeur. Qu’on aille aux élections et que les Guinéens décident de ceux qui vont les gouverner », a-t-il déclaré devant ses militants et sympathisants.

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Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

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