Alsény Farinta sur les conditions de vie difficiles des Guinéens : « Il ne faut même pas exclure un éventuel soulèvement populaire spontané pour demander le départ du CNRD »
Depuis plusieurs mois maintenant, la junte guinéenne et plusieurs acteurs socio-politiques guinéens semblent ne plus conjuguer le même verbe. Alors que l’internet et certains médias connaissent aujourd’hui des restrictions sans précédent, le Mouvement Syndical Guinéen (MSG) entend déclencher une grève générale et illimitée pour dénoncer la cherté de vie notamment. A en croire le chargé à l’organisation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), il faut s’attendre à un « soulèvement populaire ».
Interrogé par notre rédaction ce mardi, 20 février 2024, Alsény Farinta Camara a dit à qui veut l’entendre que les conditions de vie des Guinéens sont difficiles sous la junte guinéenne :
« Aujourd’hui, les citoyens lambda ne peuvent plus tenir cette misère nationale caractérisée par la corruption endémique, le blanchiment d’argent, la course effrénée à l’enrichissement illicite et le détournement des deniers publics. Face à ces multitudes de souffrances socio-économiques et politiques que traverse la population guinéenne, il ne faut même pas exclure un éventuel soulèvement populaire spontané pour demander le départ du CNRD. Nous voulons des réponses urgentes. La Guinée est complètement bloquée par l’inexpérience et l’incompétence de certains hauts cadres de l’État », a-t-il déploré.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com