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Alseny Mabinty révèle: « Il y a un manque à gagner de plus de 8 mille enseignants »

Intégration des enseignants contractuels non retenus à la fonction publique et ceux de la zone spéciale de Conakry, c’est l’autre combat que mène le syndicat national de l’éducation. Lors de l’assemblée générale du SNE tenue ce mercredi, 10 septembre 2025, le secrétaire général adjoint chargé de la syndicalisation a fait une révélation sur une prétendue « magouille » orchestrée par l’administration dans le cadre du recrutement des enseignants communaux. Alseny Mabinty Camara, dit à qui veut l’entendre que la faute revient à l’Etat si l’école guinéenne continue d’être frappée par le manque d’enseignants.

Selon Alseny Mabinty Camara, il existe aujourd’hui un besoin de 8 mille enseignants pour combler le manque d’enseignants dans les concessions scolaires en Guinée. Ce, après le récent recrutement des 10 mille enseignants communaux par les autorités. Pour faire face à cette situation dit-il, la priorité devrait être ceux qui sont déjà dans le processus depuis des années mais qui ont été oubliés par l’Etat.

« Le MEPU-A a exprimé un besoin de 20 mille enseignants qui manquent dans les établissements d’enseignement pré-universitaire, mais ils n’ont recruté pour le moment que 12 mille enseignants. Soit au compte de la fonction publique locale 10 mille, au compte de la fonction publique centrale 2 mille. Donc il y a un manque à gagner de plus de 8 mille. Sur ce, s’ils doivent procéder à un recrutement, la priorité doit être obligatoirement donnée à ceux qui ont travaillé pendant toutes ces années gratuitement sans demander quelque chose à l’Etat. En réalité dans un Etat sérieux, on ne devait pas lancer un concours de recrutement sachant qu’il y a des enseignants contractuels qui existaient sur le terrain, honnêtement parlant. Mais aujourd’hui Ils ont recruté des enseignants plus de 2 mille qui ont déclaré ouvertement devant des chefs d’établissements qu’ils ne peuvent pas enseigner. Nous avons assisté à tout cela. Laisser ceux qui ont de l’expérience pour recruter ceux qui n’ont jamais enseigner, c’est de l’injustice. Donc nous avons demandé à ce que nos camarades soient rétablis », a-t-il laissé entendre avant d’exiger le paiement des arriérés de primes aux enseignants contractuels et la signature du statut particulier pour tous les enseignants du pays.

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« Les primes doivent être également payées parce que tout le monde n’a pas encore reçu sa prime, les 6 millions qui sont destinés aux enseignants contractuels non retenus qui doivent être payées, les 25% ( 25% par rapport au code de collectivités locales, des avantages qui sont accordés aux fonctionnaires locaux) doivent être payés, le statut particulier c’est maintenant ou jamais, et le temps presse », a-t-il martelé.

Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com

Tel:621818825

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