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Cas des 300 employés licenciés par UMS : la MAOG annonce des fortes actions afin qu’ils soient rétablis dans leurs droits

La société civile guinéenne décide de s’impliquer face à la situation des 300 travailleurs guinéens de la société UMS licenciés par la direction. Devant les hommes de média ce mercredi, 12 avril 2023, le coordinateur national de la Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG) a annoncé des actions que son organisation compte mener dans les jours à venir afin de rétablir ces employés dans leurs droits.

Selon Alpha Bayo, « il s’agira bien attendu d’organiser des sit-ing devant la direction générale de l’UMS, devant le Ministère de la justice et devant le Tribunal de travail. Ce sont des actions que nous avons défini et les jours qui suivent nous allons écrire des lettres et adresser à qui de droit. Mais ce qui reste clair, nous abandonnerons pas. Il y a beaucoup de guinéens aujourd’hui qui travaillent et qui subissent la même chose mais qui n’ont pas la possibilité de réclamer leurs droits. On ne peut pas nous maltraité ailleurs et nous maltraité chez nous. C’est inadmissible », a-t-il martelé.

De son côté, Maoud Diaby, coordinateur du Collectif des travailleurs qui dit avoir saisi toutes les autorités compétentes demande l’implication de l’État guinéen face à leur situation.

« Nous avons l’accusé de réception du Conseil National de la Transition (CNT). Nous avons l’accusé du Ministère des mines et de la géologie. Nous avons déposé à la Primature. Nous avons déposé des lettres dans toutes les entités étatiques concernés. Nous leur demandons de l’aide. Si les nouvelles autorités sont vraiment d’accord avec nous qu’ils sont là pour une réforme générale et pour la jeunesse, alors nous prions humblement à l’autorité nationale, aux institutions étatiques susceptibles de gérer ce dossier de donner droit à qui de droit. Nous sommes entrain de faire notre mieux pour qu’on soit rétabli dans nos droits, mais l’Etat doit nous aider », a-t-il sollicité.

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En attendant, ces travailleurs licenciés sans aucun règlement, disent ils, tirent le diable par la queue et prennent leur mal en patience.

Abdourahmane Pilimini Diallo pour Siaminfos.com

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