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Conakry: des vendeuses de poisson frais de Dixinn port 3 plaident pour la construction d’une usine de fabrication de glace 

Si dans certains ports de pêche comme celui de Bonfi à Matam, les vendeuses de poissons frais se procurent facilement de la glace pour conserver leurs poissons avec la fabrication de glace dans une usine au sein du port, ce n’est pas le cas pour celles du port de pêche artisanal Dixinn 3. Celles-ci confient qu’elles souffrent le martyre pour se procurer de la glace.

Dans une interview accordée ce jeudi, 6 juin à un de nos reporters, l’une d’entre elles a expliqué leur calvaire, tout en interpellant le ministère de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Économie Maritime.

 « Nous avons un problème de glace au port de pêche artisanal ici. Quand on achète le poisson, des fois ça pourrit avec nous par manque de glace. Il nous faut sortir du port pour chercher de la glace dans les frigos afin de conserver nos poissons. Des fois, on achète jusqu’à 30 000 francs guinéens le sac. Et moi qui vous parle, je peux utiliser par jour jusqu’à 3 sac de glace. Le jour où on ne gagne pas de la glace, on est obligés de voir nos poissons pourrir. Donc c’est cette difficulté qu’on a ici », indique Sayon Camara, vendeuse de poisson.

Selon elle, le seul frigo qui existe dans ce port de pêche artisanal appartient à un particulier.

« Le seul frigo qu’on a dans ce port, appartient à un particulier. Ce n’est pas donc pour pour l’État. Ce dernier priorise d’abord ses poissons. C’est après ça qu’il pense à nous. Donc, si ça trouve que la glace est finie, nous, on est obligés de chercher dans les frigos à travers Conakry, ou voir nos poissons pourrir », a dit Sayon Camara, qui attire l’attention des autorités, notamment le ministère de la Pêche de l’Aquaculture et de l’Économie Maritime.

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« L’appel que j’ai à lancer au ministère de la Pêche, c’est de nous aider à résoudre ce problème au port artisanal Dixinn port 3. Sinon, du jour au lendemain, c’est des pertes qu’on enregistre. Moi par exemple, mon mari est décédé, il m’a laissé avec 5 enfants. C’est ici que je me débrouille pour les nourrir. Mais si à chaque fois je ne gagne pas de la glace, c’est une perte énorme. C’est rès difficile », a-t-elle martelé.

Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

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