Conakry: le RPG arc-en-ciel condamne la violence dont les journalistes ont été victimes lors de leur manifestation
Au siège du parti ce samedi, 21 octobre 2023, les responsables de l’ancien parti au pouvoir ont condamné la violence sube par les journalistes le lundi 16 octobre dernier. Prenant la parole pour la circonstance, Marc Yombouno ancien ministre du Commerce regrette l’acte et appelle à une synergie d’actions des acteurs sociaux politique.
« La Direction nationale du Parti RPG ARC-EN-CIEL a suivi avec une grande attention les actes de violence et de harcèlement subis récemment par des journalistes dans l’exercice de leur métier qui se fonde sur des principes consacrés. A cet effet, la Direction nationale du Parti, considérant ces pratiques comme déphasées, affirme sa solidarité à la défense des droits des victimes. Dans ce cadre, elle invite toute la classe politique et les acteurs sociaux à une coalition des forces pour mettre un terme à ces actes portant des préjudices énormes aux acquis majeurs de notre démocratie. Ainsi, elle réitère son attachement aux valeurs relatives à la liberté de la presse qu’elle considère comme cheville ouvrière de toute démocratie », déclare Marc Yombouno avant de poursuivre :
« Face à ces dérives qui sont devenues récurrentes, la Direction nationale du Parti demande aux Forces Vives de Guinée d’inscrire parmi ses priorités cette situation. Elle estime que cette recommandation est fondamentale dans ce contexte de transition chargée d’enjeux. Au titre des devoirs de memoire qui s’imposent, le Parti RPG ARC-EN-CIEL est fier des sommités de liberté atteintes par la presse lors de la gouvernance du PRAC à en juger par la multiplicité des chaînes de radio- télévision, de médias en ligne et d’émissions. Cette grande allure est aujourd’hui bloquée par plusieurs obstacles dont entre autres: des poursuites et arrestations. En fin, la Direction nationale du Parti réaffirme une fois de plus, son soutien à la presse nationale pour l’aider à surmonter les obstacles et à sortir des menaces qui pèsent sur elle aujourd’hui, nonobstant son statut de premier partenaire des populations et gouvernants, des acteurs sociaux et politiques, bref de tous », a conclu l’ancien ministre du Commerce.
Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com