Guerre de succession à la coordination nationale des Foulbhé et haali-pular : Elhadj Ibrahima Diallo prend la parole
Quelques jours après le décès d’Elhadj Ousmane Fatako Baldé, ancien président de la coordination des Foulbhé et haali-pular, une embrouille entre membres de la coordination est née pour le succéder. D’ailleurs ce dimanche, 02 mars 2023, Elhadj Alsény Barry avait été choisi par une frange pour assurer l’intérim pendant la période de veuvage. Un choix qui souffre encore d’unanimité car certains membres l’assimilent à un hold-up. C’est le cas d’Elhadj Ibrahima Diallo.
Selon le vice-président de la coordination Foulbhé et Haali Pular, le soupçon de ce Hold-up est parti de Fatako lors de l’enterrement d’Elhadj Sans loi, où on lui a refusé la parole à la Mosquée.
« C’est à partir de là (Fatako) qu’on a pensé qu’il y a des tractations. Je pouvais prendre le micro mais le sens du respect et de la sagesse de tous ces doyens qui sont dans la salle, des personnalités venues de l’extérieur, je me suis dit qu’il faut sauvegarder l’unité et le respect envers les doyens et les sages de notre pays. Notre éducation, notre conduite ne nous permettaient pas de venir prendre le micro et parler parce que nous qui avons travaillé avec le vieux, il était normal que la coordination prenne la parole pour parler de cet homme parce que nous le connaissons », explique-t-il avant de poursuivre :
« Vous avez vu le communiqué qu’on a passé, nous nous sommes sur cette position. La coordination a choisi un intérimaire, nous assumons et nous allons assumer avec responsabilité. On ne peut pas prendre des personnes que nous-mêmes ne connaissons pas. Le porte-parole du Diwal de Labé, on ne le connait pas. Il n’y a pas un travail d’improvisation à faire. Je tiens au respect des textes. Celui dont on a parlé (Elhadj Alseny Barry ndlr), j’ai vu son interview. Il a dit qu’on a mis les textes de côté mais qui ils sont ? Mais comment ils peuvent mettre de côté des textes qui régissent le fonctionnement de la coordination de côté et choisir quelqu’un comme ça ? On ne peut le reconnaître », insiste Elhadj Ibrahima Diallo.
Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com