Une équipe de l’Agence de Gestion et Recouvrement des Avoirs Saisis et Confisqués (AGRASC) séjourne actuellement dans la région administrative de Kankan. Conduite par son directeur national, cette Agence a rencontré ce jeudi matin les procureurs de la République des cinq préfectures de Kankan. La rencontre qui a eu lieu à la Cour d’Appel de Kankan avait pour objectif d’éclairer les différentes saisies effectuées par les différents tribunaux et justices de paix de la région.
Alpha Alseny Camara, directeur de l’Agence de gestion et recouvrement des avoirs saisis et confisqués, s’est dit satisfait de cette rencontre.
« Le constat d’abord sur le plan moral, est satisfaisant, parce que toutes les personnes dont nous avions besoin ont répondu à notre appel. Nous entamons à Kankan le parcours du ressort de la Cour d’Appel de Kankan. Nous sommes dans la région administrative de Kankan aujourd’hui, nous avons reçu les procureurs de Kankan, Siguiri, Mandiana, Kérouané et le juge de paix de Kouroussa. Vous avez suivi avec nous les différents questionnements qui ont été posés à l’AGRASC. Nous avons essayé, dans le temps imparti, d’apporter des réponses qui entrent dans le cadre de la collaboration entre l’Agence et les structures qui opèrent des saisies. Les biens, il s’agit des machines et autres objets. Mais comme c’est dans les articles, ce que nous appelons les ordonnances de la justice, c’est à partir de ceci que nous touchons matériellement. Mais, ça existe déjà », a expliqué Alpha Alseny Camara.
A tour de rôle, les procureurs et juges de paix présents dans la salle ont fait le point sur les différentes saisies effectuées dans leurs ressorts. Après ces exposés, Alpha Alseny Camara n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude par rapport à ces saisies.
« Ce que nous allons dire avec de la ponctualité, c’est qu’au niveau des saisies dans la région de Kankan, il y a des saisies administratives et des saisies judiciaires. Nous sommes en train avec les autorités judiciaires de Kankan de voir comment faire la distinction entre ces deux types de saisie en termes de décision de justice. Nous allons faire cette distinction et toucher chacune des autorités pour obtenir une espèce de conciliation afin que la justice puisse être rendue dans les conditions qu’il faut sur le plan légal, qui doit saisir? Comment on saisit ? Et comment on doit saisir ? », a-t-il indiqué.
La prochaine étape concernera la préfecture de Siguiri où de plus nombreuses saisies sont effectuées tant par les autorités administratives que par la justice. À ce niveau, cette agence compte rencontrer les parties pour une mise au point.
Kankan, Pathé Sangaré pour Siaminfos.com