La chambre des appels de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a rendu ce jeudi, 16 mai 2024, son verdict dans l’affaire ministère public et l’agent judiciaire de l’État contre Souleymane Traoré, ancien Directeur général du Fonds d’Entretien Routier (FER).
Dans son arrêt, la Cour a confirmé en l’état, le jugement rendu en première instance le 31 juillet 2023 par la chambre du jugement.
A noter que dans ce jugement, Souleymane Traoré avait été renvoyé des fins de la poursuite pour des faits de « détournement de deniers et de surfacturation ». Par contre, l’ex DG du FER avait été déclaré coupable des faits de « corruption d’agents publics, blanchiment de capitaux et d’enrichissement illicite ».
Pour la répression, l’ancien patron du Fonds d’Entretien Routier avait été condamné à 18 mois d’emprisonnement dont 11 mois assortis de sursis et au paiement de 1 milliard de francs guinéens d’amende. La Cour avait ordonné le prélèvement de ce montant sur celui de 2 milliards de francs guinéens consignés à la Banque Centrale de la République de Guinée.
Une amende que les avocats de l’agent judiciaire de l’État avaient trouvé insignifiante. Chose qui les a motivés à relever appel contre le premier jugement.
Abdourahmane Pilimini Diallo pour siaminfos.com