Aboubacar Soumah: « Il faut que les Guinéens que nous sommes, acceptions de parler »
Les travaux du Forum du Dialogue Citoyen ont été officiellement lancés ce mardi, 25 février 2025, à Conakry. Cette rencontre dédiée à la paix et l’unité nationale qui a regroupé acteurs politiques, de la société, et les médias.
Prenant part à cette cérémonie d’ouverture, Aboubacar Soumah, acteur politique, a tout d’abord félicité les organisateurs pour cette initiative, avant d’inviter les Guinéens à se parler.
« C’est une excellente initiative, une nécessité impérieuse pour la Guinée. Sans le dialogue, rien n’est possible. Sur le plan humain, même dans une famille, il faut dialoguer avec ses épouses et ses enfants pour trouver le chemin nécessaire pour le bien-être commun.
Je pense que ceux qui ont pensé à cela, c’est le lieu de les remercier et de leur demander de continuer dans cet élan. Il faut que les Guinéens que nous sommes, acceptions de parler entre nous. Il faut qu’on parle, il faut qu’on s’écoute, quelle que soit la divergence d’idées, une fois que nous parlons ensemble, je pense qu’on finira par se comprendre. Qu’on finira par s’accepter et le vivre ensemble sera assuré pour tous. S’il n’y a pas de dialogue, c’est le conflit qui naît. Que Dieu sauve le pays par rapport à ça », a t-il martelé.
Alors que dialogue est rompu entre les autorités de la transition et une bonne partie de la classe politique guinéenne, le président du parti GDE exhorte le gouvernement guinéen au dialogue.
« Il faut que les autorités actuelles ne voient pas à un Guinéen, un opposant irréductible. Il faut qu’ils voient à tous les Guinéens quel que soit le bord politique, des Guinéens, avec lesquels, nous devons parler, même des questions qui fâchent. Il ne doit pas y avoir de sujet tabou entre Guinéens, qu’on les pose sur table, qu’on discute de façon responsable, en bon citoyens guinéens, nous trouverons et nous finirons par trouver les solutions qui dédouaneront tous les Guinéens. C’est de cela, il s’agit. Une pensée unique ne peut pas développer une famille, non plus un pays. Il faut qu’on parle en Guinéens, en frères et sœurs pour que ce pays là trouve la paix durable ».
Mohamed 2 Camara pour Siaminfos.com