Difficultés de débarquement au Port de Conakry : La Chambre de Commerce demande à l’État de revoir le délai de franchise
Le secteur privé guinéen rencontre d’énormes difficultés dans ses activités, notamment en ce qui concerne les débarquements au port autonome de Conakry. Ces opérateurs économiques disent souffrir de divers problèmes liés à la franchise et à la manutention.
Cette situation a été dénoncée par le président de la Chambre de commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises lors d’une plénière, qui demande l’aide de l’État, surtout pour le délai de franchise:
« Lorsque les conteneurs sont débarqués au port, la manutention portuaire nécessite d’abord de passer par le scanner. Le mécanisme pour faire entrer et sortir les camions prend du temps. Parfois, un agent préparant un envoi de 80 conteneurs peut constater qu’il a perdu la moitié de sa marchandise. De plus, il y a un problème au port. La période de franchise pour les conteneurs est seulement de 7 jours. Si le gouvernement pouvait faciliter les choses pour permettre aux compagnies d’avoir au moins 15 jours de franchise, cela soulagerait considérablement les opérateurs, surtout lorsqu’ils ont 40, 50 ou 80 conteneurs à traiter. Entre le temps nécessaire pour régulariser les procédures de transfert avec le fournisseur et recevoir le connaissement, ces 5, 6 ou 7 jours peuvent déjà entraîner des pénalités pour les conteneurs en sursis. Ce qui pénalise beaucoup les opérateurs », indique le président de la Chambre de commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises avant de poursuivre:
« Si vous comprenez le réseau dont nous disposons, chaque année, si nous faisons venir 20 ou 25 industriels, chacun d’eux embauche au moins 500, 200 ou 300 employés. Un jour, le secteur public pourrait manquer de personnel, car le secteur privé absorbera tous les employés disponibles. Nous avons un pouvoir considérable dans ce domaine », déclare Mamadou Baldé.
Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com
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