Dr Bernard Goumou aux hommes de médias : « Un journaliste n’est pas un militant politique, il veille à la bonne marche de la société »
La journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée ce mercredi à travers le monde. À l’instar des autres pays, en Guinée, elle a été célébrée par la Haute Autorité de la Communication à son siège, à Kaloum. La cérémonie a réuni membres du gouvernement, journalistes et patrons de presse. À sa prise de parole, le Premier ministre a tout d’abord souhaité bonne fête aux journalistes.
Dr Bernard Goumou a par la suite rappelé quelques actes posés par les autorités de la transition avant de dire qu’ « aujourd’hui plus qu’hier nous avons besoin d’information mais des informations crédibles et fiables. Le détendeur légitime d’une carte de presse, vérifie et recoupe toujours ses informations à la bonne source avant de les publier ou de les communiquer. Un journaliste n’est pas un militant politique, il veille à la bonne marche de la société. Un journaliste n’est pas un justicier, il est un héros, il réclame pas la vérité mais il cherche l’objectivité, comme certains de vos confrères l’ont écrit oui à la liberté d’informer, non à la liberté de mentir. Et, j’ajouterai en plus non à la diffamation, non à l’incitation et à la violence et non à l’incitation à la haine« , a lancé le locataire du palais de la colombe avant de poursuivre:
« Il paraît que dans votre jargon ou dans votre expression: il semble que, on m’a dit que, j’aurai appris que et tant d’autres expressions doivent être bannies du vocabulaire des chroniqueurs. Le 3 mai est un moment privilégié pour que les chevaliers de la plume et du micro que vous êtes jugent à faire dans la lutte quotidienne afin d’exercer le métier loin des pressions des autres et des tentations des autres« , déclare le ministre.
Par ailleurs, Dr Bernard Goumou a tenu à rassurer:
« J’apprécie hautement les appels faits sur cette tribune par des professionnels, j’ai espoir que vous allez assurer le suivi de votre autocritique pour servir mieux vos auditeurs, vos téléspectateurs et vos lecteurs que nous sommes. L’État va toujours apporter la garantie et la protection nécessaires à l’exercice de votre noble profession. Je vous assure que nous sommes conscients des conditions de la réalité de votre condition de vie et de travail. Ensemble, nous allons les améliorer« , a-t-il promis.
Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com