Examen d’entrée en 7e année: les premières épreuves lancées dans la commune de Matoto
Les examens nationaux session 2025, ont démarré ce jeudi, en Guinée. Les épreuves ont été lancées à travers tout le pays. A Conakry, dans la commune de Matoto précisément, c’est l’école primaire de Gbessia Port 1 qui a servi de cadre au lancement des épreuves sous la présence des autorités communales et éducatives.
Dans cette commune, ils sont au nombre de trente mille cinq cent vingt deux candidat dont seize mille trente deux filles qui vont affronter cet examen. Ils sont repartis dans 62 centres dont 3 en franco-Arabe. Dans ce centre d’examen, les épreuves ont été lancées dans une atmosphère de sérénité et de sérieux.
« Nous avons lancé les sujets dans le calme et avec le plus grand respect des dispositions prises par le département conformément aux textes et règlements généraux des examens. Car le ministre a insisté au sens de responsabilité de tous les acteurs impliqués. Parce que ce qui se passe dans les salles d’examen, le ministre ne peut pas être présent par tout, mais il faut un sens de responsabilité de la part des acteurs. Que chacun fasse ce qu’il doit faire dans la règle de l’art », prodigue l’inspecteur général de l’éducation de Conakry, Représentant du ministre Jean-Paul Cédy.
Dans le cadre de la lutte contre la fraude, Morlaye Yattara, réitère le message du ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation à cette occasion.
« Le ministre est catégorique. Vous savez, tout chose a ses conséquences. Dans les règlements généraux, les interdits sont très clairs. Face à chaque interdit, il y a des sanctions qui sont prévues. C’est pourquoi d’ailleurs, je dis et je répète : aucun surveillant ne va éliminer un candidat, aucun délégué ne va éliminer un candidat et aucun membre de jury ne va éliminer un candidat. C’est le candidat lui-même qui va s’éliminer. Parce qu’on te dit de ne pas venir avec un document en classe et si tu tentes cela, tu seras éliminé. Et c’est parce que tu n’a pas respecté les instructions », a-t-il laissé entendre avant de laisser la parole au Directeur communal de l’éducation de Matoto qui parle l’organisation d’un examen responsable.
« Nous sommes en train d’organiser un examen responsable. Car au niveau des surveillants, des superviseurs, des présidents ou délégués et au niveau des responsables de haut niveau, chacun est responsable dans sa structure. C’est cela la réalité et il faut que chacun observe la neutralité, il faut que chacun soit rigoureux là où il est. Il faut que chacun soit sérieux dans sa supervision et dans sa prise de décision », indique Sékou Kaba.
Pour cet examen d’entrée en 7e année, ils sont trois cent treize mille deux cent quatre vingt trois candidats sur toute l’étendue du territoire national, répartis dans mille quatre cent quatre-vingt dix-sept centres a-t-on appris.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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