Guéckédou : les agents de police des frontières à l’école des outils numériques de collecte des données
Pour une sécurité renforcée des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national, l’organisation internationale pour la migration (OIM) appuie le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile. Dans la région du Bec du perroquet, après la dotation des agents de police de frontières en tablette, l’heure est à la formation pour une bonne collecte des données. Les agents de Guéckédou et de Macenta bénéficient en ce moment d’un renforcement de capacités sur l’utilisation des outils numériques de collecte et de remontée des données.
Il y a quelques mois, les agents de police de frontières de Guéckédou et de Macenta recevaient des engins roulants et des tablettes pour la surveillance des frontières. Pour l’exécution correcte de leurs tâches, ils bénéficient d’une remise à niveau sur la collecte et la remontée des données pour une sécurité garantie des populations comme nous explique le responsable du projet de l’OIM, Cécé Honomou.
<< Ce matin, nous sommes là à ce que vous soyez capables d’utiliser ces tablettes, de collecter des données et les remonter aux commissariats centraux qui vont à leur tour les remonter à la Direction centrale de la police des frontières. Parce que nous estimons que dans la prise de décision, les données sont très importantes >>, a-t-il indiqué.
Pour ces agents de police de frontières, la garantie d’une sécurité dépend de la bonne information. Ils sont ainsi galvanisés dans l’accomplissement de leur rôle régalien.
<< Quand une personne est identifiée à la frontière et que les données sont bien traitées, n’importe quelle personne cherchée peut être facilement retrouvée>>, se félicite le Commandant Adjoint de la police des frontières de Koyamah dans la préfecture de Macenta.
Coordonné par l’organisation internationale pour la migration, ce projet est exécuté sous l’égide de la direction centrale de la police des frontières en collaboration avec le PNUD et l’OMS.
N’zérékoré, Lanceï Naboun, pour Siaminfos.com