Il s’agit d’un ouf de soulagement pour les acteurs du secteur du bois. Plus de 4 mois après, le ministère de l’Environnement et du Développement Durable a pris une décision annonçant la fin du repos biologique. Bien qu’ils s’en réjouissent, certains acteurs font une invite aux autorités.
Thierno Hassane Diallo, vendeur de bois dans la commune de Matoto fait remarquer que « chaque année il y a un repos biologique de 3 mois, cette année on est allés jusqu’à 3 mois. Le repos biologique nous a impactés parce que le bois qui était là est fini, donc la population a un peu souffert pour avoir du bois. Comme on dit c’est la rareté qui fait la valeur. Si ça manque, le commerçant augmente un peu pour gagner. Le commerce, c’est le calcul (…). Depuis longtemps, l’exportation a été interdite, c’est la consommation locale qui a été autorisée », nous-a-t-il confié.
Quant à Amara Touré, président de l’Union nationale des menuisiers et tapissiers de Guinée, il a fait une invite aux autorités.
« Tout dépendra de ce qui va se passer après l’interdiction de la coupe et du transport du bois. Si le gouvernement à travers le ministère de l’Environnement et du Développement Durable a eu le courage de suspendre toute activité de la coupe et du transport du bois, pensant qu’il y a des choses anormales qui se passent, je pense que cette décision devait être accompagnée par des nouveautés. Evidemment il y a eu des nouveautés, mais en ce qui concerne nous les tapissiers, le seul changement que nous souhaitons auprès du ministère de l’Environnement, est que le gouvernement s’implique par rapport à la fixation du prix du bois. Il ne s’agit pas de lever la sanction, il s’agit plutôt de réglementer ce secteur. Il y a beaucoup de contrôles autour de ce secteur, mais les fraudes continuent. Jusqu’à présent le gouvernement n’arrive pas à fixer un prix par rapport au bois », a-t-il suggéré.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com
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