Autre fois incontournable pour le public, la presse écrite semble battre de l’ail de nos jours. Aux yeux de bon nombre d’observateurs, cet état de fait s’explique par la montée en puissance de la presse en ligne. En Guinée, le constat reste le même. Sur des dizaines de journaux qui existent dans le pays, seulement quelques uns arrivent à s’en sortir.
Pour Boubacar Sanso Barry, directeur de publication du site d’informations Ledjely et rédacteur en chef du nouvel hebdomadaire Le Punch, la presse écrite a toujours sa raison d’être : « Nous savons l’attraction que la presse électronique exerce dans le monde des médias. Au-delà de ça, il n’y a pas que la presse écrite qui en est affectée. Nous avons au-delà de l’analyse globale, ce qui se passe aux États-Unis, en France, en Afrique, partout, le fait que le numérique grignote sur la presse écrite, nous sommes arrivés à la conclusion que dans le cadre de la Guinée, il y a peut être aussi une offre singulière à exercer. Certes il y a une menace du numérique contre la presse écrite, mais il y en a qui résistent. (…) Sur la base des éléments dont nous disposons, il y a toujours de la place pour la presse écrite pourvu que l’offre soit adaptée », a-t-il analysé.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com
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