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Guinée : l’expérimenté Ahmed Kanté porte la voix de la CGE-GUI à l’atelier de vulgarisation de la politique nationale de sécurité et santé au travail

Veiller sur la sécurité et la santé au travail reste l’une des priorités des autorités guinéennes avec l’appui constant de leurs partenaires. C’est dans ce cadre que le mercredi, 2 juillet 2025, l’atelier de vulgarisation de la politique nationale de sécurité et santé au sein des organisations d’employeurs et des employeurs s’est ouvert dans un réceptif hôtelier de Conakry. L’occasion est ainsi mise à profit pour aborder les enjeux cruciaux du monde du travail dans le pays. A cet atelier, l’apport de la Confédération Générale des Entreprises de Guinée (CGE-GUI) est d’une importance capitale.

Pour porter la voix de cette structure faîtière du secteur privé guinéen, qui de mieux que le très expérimenté Ahmed Kanté. Au sortir de cette première journée de l’atelier, l’ancien ministre de… s’est exprimé sur le bien-fondé de cet atelier pour les parties prenantes : « C’est une très bonne chose, nous espérons qu’à l’interne, c’est-à-dire avec nos propres institutions, ce sont les ateliers qui pourront être organisés pour que nous puissions parler effectivement des enjeux du développement économique et social de notre pays. Pour ce qui est de ce panel, il était d’autant plus intéressant que d’une façon sans ambages, il a été démontré qu’il y a une croissance qui est tirée par le secteur minier, mais qu’au niveau de la lutte contre la pauvreté, il y avait un refus. Définitivement, le secteur minier c’est le secteur privé qui est l’outil de développement de ce pays. Et de plus en plus, je pense que nos autorités en prennent conscience. Actuellement, ce qui a été mis en avant, ce que nous ferons de l’interaction entre le secteur privé et les grands projets de ce pays, c’est, d’une certaine façon, le contenu local. Mais le contenu local à lui seul ne peut pas. Puisque bénéficier les 40% des investissements dans un projet nécessite qu’il y ait un organe de régulation qui est déjà créé et qui assure la police de ce contenu local. Il est certain que durant les deux premières années, il pourrait avoir des déficits par rapport à ces 40%. Mais l’essentiel est que dans une perspective à moyen terme, c’est-à-dire dans les cinq années, il faudrait que la totalité des investissements ou de la participation des entreprises privées guinéennes atteigne les 40%. Donc, peut-être, c’est plus bas maintenant, mais il faudrait que dans un horizon de cinq ans que les 40% puissent être atteints à moins que le projet ne s’expose peut-être à des pénalités. La responsabilité de faire participer le secteur minier à ces projets là, c’est quelque chose qui relève de la souveraineté de l’État et ça incombe à la fois à l’État lui-même qui a promulgué la loi, la CGE-GUI qui est structure faîtière du secteur privé, mais également au projet lui-même », a-t-il martelé.

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Quant au ministre du Travail et de la Fonction Publique Faya François Bourouno, il a laissé entendre qu’aujourd’hui, « on a beaucoup d’entreprises qui surfent sur des labels affichant des objectifs : zéro accident de travail, zéro maladie professionnelle. En fixant des objectifs, est-ce qu’on se donne sincèrement les moyens pour la réalisation de ces objectifs ? Je suis très honoré quand je suis en face de ceux qui représentent les employeurs pour parler de ces questions qui relèvent du domaine des droits fondamentaux au travail. Le développement humain est un objectif stratégique de la transition en cours. Le président de la République le Général Mamadi Doumbouya, en fixant des objectifs, il les a articulés autour de trois axes : le social, l’économie et l’axe politique. Le social, parce qu’il avait pu apprécier les enjeux du développement humain pour notre pays. C’est pour cela la sécurité et la santé au travail constituent aujourd’hui des piliers fondamentaux du développement durable. En Guinée, elles participent non seulement à la protection du capital humain mais aussi à l’accroissement de la productivité et à la promotion d’un climat social apaisé au sein des entreprises. La volonté du gouvernement d’offrir à chaque travailleur un environnement exempt de toute naissance affectant sa santé physique, mentale et psychique est constante », a-t-il rassuré.

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

Tél. : 627 56 46 67

E-mail : souaremohamedlamine56@gmail.com

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