Inondations à Matoto: par manque d’habitation, soixante-six sinistrés recasés dans une école privée

Une averse s’est emparée de la capitale guinéenne samedi dernier, faisant d’énormes dégâts matériels, des cas de disparition et morts à maints endroits. Et depuis, la plupart des victimes d’inondations dans la commune de Matoto centre n’ont plus d’habitation après cette catastrophe naturelle. Ils sont au total 66 personnes enregistrées dont un homme, 35 femmes et 30 enfants tous délocalisés dans une école à Matoto.

Ces sinistrés n’ont plus de toit depuis cette catastrophe. Et, c’est l’Agence nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires qui a offert des matelas, des couvertures et un régime et de la nourriture de ces femmes et enfants pour la plupart, selon Sidiki Baro Condé, un des sinistrés des inondations.

« La pluie a commencé à 05 heures du matin jusqu’à 06 heures. A 07 heures, nous, on a vu la quantité d’eau qui venait. Et dès qu’on a vu cette quantité d’eau, on est sortis automatiquement de la concession. Dès qu’on est sortis, l’eau est entrée. Nous, on est sortis sans rien prendre. Tous nos objets qui étaient, l’eau a vraiment tout emporté. On a rien pu sauver à part les enfants et nous-mêmes les parents. C’est l’Agence nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires qui nous a pris en charge « , a-t-il expliqué.

Dans cette école transformée pour des circonstances en un centre d’accueil, le fondateur Abdoulaye Bangoura a fait parler son cœur après les dégâts.

« J’ai reçu l’appel de notre vice maire me demandant, si je peux héberger les sinistrés dans mon école. Aussitôt , je l’ai répondu favorablement parce que ça peut arriver à tout le monde. Donc, je lui ai dit que je pouvais les recevoir », a-t-il indiqué.

À quelques kilomètres de ce centre d’accueil, des sinistrés de Matoto, à Sangoyah 175 ménages ont été également touchés par l’inondation, a déclaré le chef de quartier de Sangoyah Mosquée.

Khadija Kaba pour Siaminfos.com