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Abdoulaye Sadjo Barry du BAG :  » Ce qu’on peut attendre de la France, … »

La France a rappelé sa disponibilité à « accompagner » la Guinée vers un retour des civils au pouvoir. C’était à l’occasion de la visite de sa Secrétaire d’État, Chrysoula Zacharopoulou la semaine dernière. Un engagement salué par la classe politique guinéenne, notamment le président du Bloc pour l’Alternance en Guinée. Abdoulaye Sadjo Barry dit espérer que la France mettra à exécution les promesses faites par sa représentante.

Depuis le coup de force perpétré contre Alpha Condé le 05 septembre 2021, la France s’est illustrée par un long silence vis-à-vis de la transition guinéenne. Mais avec l’arrivée de sa secrétaire d’Etat en Guinée et les promesses tenues par celle-ci, c’est l’espoir qui renaît chez certains acteurs politiques, à l’image d’Abdoulaye Sadjo Barry, président du BAG.

<< Les poursuites politiques doivent cesser, je suis entièrement d’accord avec ça. Le respect des droits de manifester. A mon avis, c’est quelque chose que les autorités elles-mêmes devraient garantir. Vous savez quand on garantit un certain nombre de droits au moment où on a le pouvoir, on se met soi-même à l’abri quand on est plus au pouvoir. Ça, ça va dans l’intérêt non seulement des populations, mais aussi des dirigeants actuels. Parce qu’ils ne vont pas toujours rester au pouvoir>>, a-t-il déclaré.

Pour notre interlocuteur, la France après avoir pris un tel engagement, doit passer par sa matérialisation.

<< Ce qu’on peut attendre de la France, c’est la mise en œuvre de ce que sa représentante a publiquement déclaré. C’est ce que nous attendons d’ailleurs de tous les partenaires de la Guinée. Parce que la vérité est qu’à travers cette transition, la Guinée se trouve à un carrefour très dangereux. Tout peut basculer vers le chaos ou bien vers la réussite d’une transition qui nous sort carrément des risques de déstabilisation et vers une stabilité politique. Pour cela, tout le monde doit se donner les mains, pour que la transition prenne ce chemin positif>>, a-t-il articulé.

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Il faut dire qu’avant la France, d’autres partenaires notamment les États-Unis d’Amérique se sont aussi engagés à accompagner la Guinée pour une meilleure sortie de la transition en cours.

 

Cheick Fantamadi pour siaminfos.com

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