Labé : Un gendarme en service à Tarambaly, accusé de tentative de v*iol et de menace de m0rt, mis aux arrêts
Dans la commune rurale de Tarambaly, bon nombre de citoyens accusent le nommé Sékou Traoré, gendarme en service dans cette commune rurale être devenu une menace pour eux. Les faits de vi*ol, d’agression verbale et de menace de m0rt lui sont d’ailleurs reprochés. Le cas le plus récent se serait passé dans la nuit du samedi 18 octobre 2025 à Tarambaly. D’ailleurs, sur instruction des autorités, un pick-up de sécurité en provenance de Labé, a interpellé l’agent pour le déposer à Labé où il est détenu actuellement, en attendant la fin des enquêtes, apprend-on.
Jointe au téléphone par notre correspondant, l’une des victimes du nom de Oumou Salamata Diallo, a expliqué sa mésaventure.
« Le samedi dernier 18 octobre 2025 le Margi Sékou Traoré est venu me trouver là où je fais mon petit commerce. Je n’étais pas seule. Il y avait aussi d’autres citoyens sur les lieux. Lorsqu’il est venu, il prononçait des propos que je ne comprenais pas, car il ne maîtrise pas la langue poular. Sur place, il y avait la présence d’un jeune de la localité du nom de Hady, qui lui a demandé de quitter les lieux. Mais il lui a répondu que dès qu’il va finir de fumer sa cigarette, il partira. Entre-temps, il a tendu une somme de 300 mille francs guinéens à une femme qui était assise à côté, en lui proposant d’accepter qu’ils entretiennent des relations sexuelles. Mais cette dernière a refusé. Il est parti. Il a attendu que tout le monde quitte les lieux pour revenir à la charge entre 22 heures-23 heures. Il est venu rentrer brusquement et m’a trouvé dans la boutique pour tenter de me violer. J’ai résisté et j’ai pris son sexe avant de le repousser de force. J’ai pris mon téléphone et j’ai simulé une conversation téléphonique avec le sous-préfet. C’est ainsi qu’il est sorti pour s’en aller, tout en menaçant que je vais regretter mon acte, parce qu’il va passer par des bandits pour venir m’agresser. Mais déjà, son téléphone était tombé dans la boutique pendant qu’on se battait. C’est cette preuve que j’ai brandi devant le sous-préfet. Mais je compte me plaindre contre lui», a t-elle expliqué.
Et la même nuit apprend-on d’une source locale, le Margi Sékou Traoré s’est rendu dans un maquis pour menacer ceux qui s’y trouvaient à l’aide d’un pistolet qu’il détenait. Et, c’est là-bas qu’il a été interpellé, a appris Siaminfos.com.
« C’est un conducteur de moto taxi qui l’avait déposé ici. Lorsqu’il est descendu, il s’est mis à crier et nous menacer avec son pistolet. C’est ainsi qu’un de mes frères a répliqué à ses menaces, en lui disant d’être plus responsable et de respecter son statut et l’autorité qu’il incarne. Et de ne pas perturber le sommeil des citoyens. C’est ainsi que nous avons appelé le président de la délégation spéciale pour l’informer. Ce dernier a tenté de le dissuader au téléphone mais en vain. Finalement, c’est le sous-préfet qui a saisi sa hiérarchie. Et un pick-up de sécurité en provenance de Labé est venu l’embarquer et le déposer à Labé», a révélé Sadio Diallo.
Joint au téléphone, le sous-préfet de Tarambaly nous a signifié que le Margi Sékou Traoré relève de la gendarmerie. Et quant à lui, il est sous la tutelle du préfet. D’ailleurs, il dit avoir rendu compte à sa hiérarchie sur ce qui est arrivé à Tarambaly la semaine dernière, impliquant cet agent de la gendarmerie. Quant au président de la délégation spéciale de Tarambaly, même s’il a confirmé avoir été saisi par des citoyens sur les bavures de cet agent, il dit préférer se référer au sous-préfet avant toute réaction.
Toutefois, le président de la délégation spéciale a précisé que le responsable hiérarchique de Sékou Traoré est à Conakry pour des soins. Et en entendant d’être situé sur son sort, il serait détenu au camp Elhadj Oumar Tall de Labé, a confié une autorité locale.
Labé, Bachir Diallo pour siaminfos.com