Sélectionné pour vous :  Kankan : six (6) présumés bandits dont un militaire présentés à la presse

Liberté de la presse en Guinée : la ministre de l’Information dresse un tableau « reluisant »

La Guinée célèbre ce mercredi, 03 mai 2023, la journée mondiale dédiée à la liberté de la presse. Comme à d’habitude, la ministre de l’Information et de la Communication a livré son discours relatif à la pratique du métier de journaliste dans le pays. Aminata Kaba, puisqu’il s’agit d’elle, a dressé un tableau globalement « reluisant ».

A en croire la successeuse de Rose Pola Pricemou, plusieurs efforts ont été fournis par la junte guinéenne en faveur de la corporation :

« En Guinée, force est de constater que des efforts considérables sont consentis depuis l’avènement du CNRD pour préserver la liberté d’expression des médias. Cette journée offre ainsi l’opportunité aux institutions nationales et associations de presse, de décliner leur vision, leur perception sur l’exercice de la liberté de presse dans notre pays », révèle-t-elle d’entrée avant de poursuivre :

« Les réformes opérées dans le domaine des médias en Guinée, ont renforcé la liberté d’expression et la démocratisation de l’accès à l’information, entrainant ainsi une demande de plus en plus accentuée de toutes les parties prenantes à la vie de la nation, en faveur d’une information équilibrée et crédible sur les questions de développement socio-économique et politique. L’environnement numérique dans lequel évoluent les médias favorise la liberté d’expression. Il est toutefois, sujet à de nombreuses interrogations dans notre pays notamment en ce qui concerne les défis liés à l’exercice de la profession de journaliste et de tout autre communicant dans ce contexte. Si pour certains observateurs avertis, la technologie numérique est une opportunité qui s’offre aux professionnels d’améliorer leurs performances dans la collecte et le traitement des informations, pour d’autres, plus sceptiques, elle n’offre pas suffisamment de garanties pour la protection de la vie privée», indique-t-elle.

Sélectionné pour vous :  Popodara (Labé): un jeune en provenance de N'Zérékoré perd la vie dans la rivière de Fettő Kassa

Plus loin, Aminata Kaba se réjouit du fait qu’aucun journaliste guinéen ne soit emprisonné aujourd’hui : « Le journaliste occupe une place essentielle dans l’exercice de la liberté de la presse. Les exigences de responsabilité du journaliste sont des gages de crédibilité dans le traitement des informations. Il est généralement accepté que seule la préservation de l’ordre public, de la morale, de l’intégrité territoriale et le droit d’autrui peuvent être considérés comme limitatifs de la liberté du journaliste. Il lui revient d’assumer sa responsabilité en faisant respecter le principe du droit du public à l’information. Pour preuve, à date, en Guinée aucun journaliste n’est emprisonné », a-t-elle martelé.

Invitant les hommes de médias à faire preuve de responsabilité dans le traitement de l’information, la ministre Aminata Kaba annonce la tenue de la SENAMIC: « C’est dans cette lancée que le gouvernement de transition à travers le département que j’ai la charge de diriger compte organiser la Semaine Nationale des Métiers de l’Information et de la Communication (SENAMIC) du 23 au 27 mai 2023 pour donner plus de visibilité aux actions de nos professionnels des médias. Cette semaine, c’est pour nous les acteurs de l’Information et de la Communication.

Par conséquent, je vous prie de bien vouloir vous joindre à notre ministère afin de faire de cette semaine, la marque particulière des Métiers de l’Information et de la Communication en République de Guinée », a-t-elle fait savoir.

Pour ailleurs, la Guinée vient de perdre une place au classement mondial en terme de liberté de la presse. Elle occupe cette année la 85ème place mondiale.

Mohamed Lamine Souaré pour siaminfos.com

 

 

 

 

 

Laisser une réponse
Share to...