Dans la sous-préfecture de Bouliwel, située à 35 kilomètres de la préfecture de Mamou, les cas de découverte des nids de bandits sont loin de finir. Dans une interview accordée à notre correspondant, basé dans la préfecture, le maire de la commune rurale de Bouliwel a souligné que les bandits sont toujours dans les forêts de cette municipalité.
A l’en croire, un autre nid de malfrats vient d’être déniché : « Il y a eu un moment où on parlait d’insécurité ça a été touché de doigt. Parce que nous avons une fois découvert un nid de bandits dans notre localité ici grâce à la vigilance de nos enfants qui étaient à la recherche du bois mort. Alors, ils ont découvert ça et directement ils ont informé leurs parents et ceux-ci sont directement venus chercher les autorités de la sous-préfecture et de la commune. Et nous avons rapidement pris des dispositions. Et maintenant, on a encore découvert un lieu mais on n’a pas eu la chance de mettre main sur les bandits. Mais, on a compris qu’il y a certaines personnes qui se cachent dans la forêt. Le sous-préfet a fait le gendarme et il est en train de placer les méthodes pour pouvoir dépister cela. Sur place, nous avons retrouvé des bidons d’huile, des bidons d’eau et du chanvre indien », a confié Alpha Abdoulaye Barry.
Les multiples braquages de véhicules à Mamou ont obligé à un moment donné les forces de défense et de sécurité, dans une synergie, de faire un front commun sur le terrain. Cependant, cette synergie semble moins opérationnelle à cause du manque de personnels. A Bouliwel centre, il n’y a que deux agents. Ce que déplore le sous-préfet, adjudant Lancinet Tounkara : « C’est une situation qui est un peu difficile à expliquer notamment le cas des bandits qui viennent se réfugier dans la zone de Bouliwel. La première fois, on a démantelé un groupe de bandits qui était dans une forêt dans le district de Loppi. Cependant, avant hier étant, au bureau, on m’a appelé soit disant qu’il y a un autre nid de bandits qui a été découvert sur la route de Dalaba. Directement, je me suis rendu sur les lieux. Mais, on a trouvé aucun bandit sur les lieux sauf les indices. Mais chez nous, c’est le problème de personnels. Et c’est pourquoi je demande à mes chefs de revoir cela. Sinon, chaque brigade il y a un commandant et un commandant adjoint. Mais, si cela manque, c’est difficile. Mais si vous voyez que les bandits se refugient ici c’est parce qu’il y a manque de personnels », a-t-il déploré.
A signaler qu’à l’image de la sous-préfecture de Bouliwel, plusieurs autres de la préfecture de Mamou vivent les mêmes réalités.
Mamou, Jacques Kamano pour siaminfos.com