Alors que l’internet et les ondes de plusieurs radios restent restreints de plusieurs semaines, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) n’entend pas lâcher prise face à la junte guinéenne. D’ores-et-déjà, une manifestation d’envergure est prévue ce jeudi, 18 janvier 2024. Objectif, pousser le pouvoir de Conakry à libérer l’internet et les ondes. Déjà, le SPPG bénéficie d’un soutien de taille venant des partis politiques comme l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré.
Joint au téléphone ce mardi, 16 janvier 2024 par notre rédaction, le responsable de la communication digitale du parti a exprimé le soutien de son parti.
« Je voudrais d’ores-et-déjà rappeler que le président Sidya Touré fait partie des personnes qui ont lutté pour que les ondes soient libérées en Guinée, cela est connu de tous. Pour tout ce qui concerne les valeurs démocratiques, il était vraiment au front du combat qu’il a mené avec les Guinéens. Donc, pour nous, il est impératif que l’internet et les ondes soient libérés parce que l’expression plurielle est le socle de la démocratie. Donc, une telle dynamique ne peut qu’être soutenue par tout Guinéen épris de démocratie et de liberté d’expression, surtout épris de liberté parce que notre hymne national c’est la liberté. Et qui parle de liberté, parle aussi de la possibilité pour tous les Guinéens de prendre la parole et de dire ce qu’ils pensent. Tout Guinéen doit se sentir concerné par cet appel là », nous a confié Fodé Baldé avant de poursuivre :
« Aucun Guinéen ne peut se désolidariser de l’appel fait par le SPPG. Tous les Guinéens épris de démocratie et de liberté, se sentiront concernés par cet appel. Il n’y a même pas à faire un appel aux militants des partis politiques de leur demander de sortir. Le SPPG est clair, les ondes sont brouillées, accès à internet limité, tout le monde est concerné par ces pratiques rétrogrades. Je pense que l’appel sera suivi, tout le monde est directement concerné, il s’agit de notre survie, de notre accès à l’information », dit-il.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com